Dieu ne fait pas acception des personnes (3)
Paul, l’apôtre des Gentils, sera amené à dresser un constat identique. Il annonce que ce seront « tribulations et angoisse pour toute âme d’homme qui fait le mal, Juif d’abord, puis Grec ; mais gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien, Juif d’abord, puis Grec, car Dieu ne fait pas acception de personnes » (Romains 2, 11).
Pierre reviendra à la charge en écrivant « aux élus qui résident comme étrangers dans la Diaspora du Pont, de la Galatie, de la Cappadoce, de l’Asie et de la Bithynie » (1 Pierre 1, 1). Il les exhorte en ces termes : « Si vous invoquez comme Père celui qui, sans faire acception de personne [puisqu’il a appelé à son Église des hommes et des femmes de toutes origines], juge chacun selon ses œuvres,
(lire la suite) vivez dans la crainte tant que durera votre pèlerinage [sur la terre], sachant que vous avez été tirés du genre de vie insensé que vous teniez de vos pères, non par des choses périssables, argent ou or, mais par le sang précieux de l’agneau sans défaut et sans tache qu’est le Christ » (1 Pierre 1, 17-19), qui « est apparu pour ôter les péchés » (1 Jean 3, 5).
Puissions-nous, avec eux, avec les premiers chrétiens, ne pas faire nous non plus acception de personnes, n’exclure personne de notre prière et de notre action évangélisatrice – « toutes les âmes nous intéressent, cent âmes sur cent, sans discrimination d’aucune sorte, convaincu que Jésus-Christ nous a tous rachetés, et qu’il veut se servir d’un petit nombre, malgré notre nullité personnelle, pour faire connaître ce salut » (saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 9) -, faisant nôtre en définitive de façon très concrète la prière poignante du Christ en Croix rapportée plus haut (cf. Luc 23, 34), une supplication qui, de toute évidence, met en pratique de façon héroïque ce principe fondamental de ne pas faire acception de personnes.
(fin)
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