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dimanche 10 juin 2012

Sodome et Gomorrhe (1)

Sodome et Gomorrhe (1)

« Le Seigneur dit : « Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire ? Car Abraham doit devenir une nation grande et forte, et toutes les nations de la terre seront bénies en lui. je l'ai choisi, en effet, afin qu'il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie du Seigneur, en pratiquant l'équité et la justice, et qu'ainsi le Seigneur accomplisse en faveur d'Abraham les promesses qu'il lui a faites. » Et le Seigneur dit : « Le cri qui s'élève de Sodome et de Gomorrhe est bien fort, et leur péché bien énorme. Je veux descendre et voir si, selon le cri qui est venu jusqu'à moi, leur crime est arrivé au comble ; et s'il n'en est pas ainsi, je le saurai » (Genèse 18, 17-21).
La première chose que nous constatons, c’est que le péché des hommes ne laisse pas Dieu indifférent. Le péché, certes, ne peut pas écorner sa sainteté, ni diminuer sa gloire. (lire la suite) Dieu est parfait dans toutes ses qualités et immuable. Il ne manque de rien. L’homme ne peut ni lui apporter ni lui ôter quelque chose. Et pourtant, Dieu n’est pas insensible à ce que nous faisons, en bien ou en mal. Parce qu’il « est Amour » (1 Jean 4, 16). Parce qu’il est une Personne, ou plutôt trois Personnes. Parce qu’il est le Vivant, celui qui est « Je suis » (Exode 3, 14). Le Seigneur se sent si directement concerné par nos péchés que, dans une effusion d’Amour inimaginable, il décide d’envoyer son Fils à notre rescousse, il lui demande de s’incarner, de devenir un homme « semblable aux hommes » (Philippiens 2, 7), qui « a dû se faire semblable en tout à ses frères » (Hébreux 2, 17), pour sauver notre nature gâtée par le péché et nous rétablir dans la dignité première d’enfant de Dieu. Cependant, malgré les appels à la conversion, au repentir, malgré les alliances passées avec son peuple, dont la dernière a été scellée dans le Sang de l’Agneau, l’homme reste pécheur. Et la clameur de nos péchés monte vers le ciel. Et ce péché ne peut pas rester impuni. « Le Seigneur dit : « Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire ? […] Je veux descendre et voir si, selon le cri qui est venu jusqu'à moi, leur crime est arrivé au comble ; et s'il n'en est pas ainsi, je le saurai. » (Genèse 18, 17.21). Il est admirable de voir cette confiance de Dieu en un homme, à quel point il lui fait part de son projet pour voir ce qu’il en pense. Le Seigneur dit à ses apôtres qu’il ne les appelle plus serviteurs « parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que tout ce que j'ai entendu de mon Père, je vous l'ai fait connaître. » (Jean 15, 15). (à suivre…)

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