Sociologie d’Israël
La société juive est dominée par quatre grands groupes : les Ashkénazes (originaires des pays d’Europe de l’Est), les Sépharades (originaires d’Afrique du Nord), les Juifs orientaux ou Mizrahim (originaires du Proche-Orient) et les Sabras (pour désigner les populations juives nées avant 1948 en Palestine). À cette division culturelle et géographique s’ajoutent des subdivisions selon le degré de pratique religieuse.
Depuis le XVIIe siècle, la société juive de la Diaspora est rentrée dans un processus de sécularisation lié à la nécessité pour les Juifs d e s’adapter à leur environnement. Ce phénomène a donné lieu à l’apparition au XIXe siècle de nouveaux courants religieux comme le Judaïsme réformiste ou les Ultra-Orthodoxes. En outre, le Judaïsme a été exposé à différentes idéologies du monde moderne, notamment le nationalisme et le socialisme, qui ont sensiblement marqué son évolution. L’écart s’est peu à peu creusé entre Ultra-Orthodoxes, Orthodoxes modernes ou Datiim et Laïques – pour qui le Judaïsme correspond davantage à une identité nationale et culturelle qu’à une religion.
La création de l’État d’Israël en 1948 est l’œuvre de pionniers russes sionistes. Amis si les bases de l’État sont indéniablement sionistes, le besoin urgent d’obtenir un consensus social au moment de définir la forme de l’État en 1948, contraignit les différentes parties à trouver un compromis. Et il fut décidé que chaque minorité avait droit à la représentation. C’était le début d’un Statu Quo encore en vigueur aujourd’hui.
La Terre Sainte, n° 618, mars-avril 2012, p. 24.
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