La beauté de Marie
La beauté de Marie
Les hommes recherchent la beauté. « Or, Marie est le sommet de la beauté. Les chefs-d'œuvre ne sont jamais des beautés partielles, mais une synthèse du beau : Marie est la créature la plus transparente de la divine présence trinitaire : « Celui que les cieux n'ont pu contenir, tu l'as renfermé dans ton sein. » (...) La beauté est expression transparente : tous les arts ont cherché à l'exprimer et l'ont exprimé dans les chefs-d'œuvre de tous les siècles. La beauté est un don reposant : Marie, au milieu des tourments de la vie, apaise toutes les inquiétudes de la chair, de l'esprit et de la vie sociale » (Paul VI, Allocution, 12 septembre 1963). Marie est le « chef-d'œuvre de Dieu, (lire la suite) même si, comme la lune, elle est belle d'une beauté reflétée : pulchra ut luna (Cantique des cantiques 6, 9) » (Pie XII, Allocution aux Congrégations mariales d'Italie, 26 avril 1958).Le futur pape Paul VI, un mois après son installation comme archevêque de Milan, publie une première lettre pastorale, Omnia nobis Christus est (« le Christ est tout pour nous »), dans laquelle il parle de la Vierge Marie comme incarnation de la beauté.
Son prédécesseur sur le siège de Milan écrivait : « Quoi de plus noble que la Mère de Dieu ? Quoi de plus resplendissant que celle qu'a choisie la Splendeur ? » (saint Ambroise, De Virginibus 2, 2, 7). Dante Alighieri vit au Paradis, au milieu « de plus de mille anges en fête », « s'épanouir une beauté qui était une joie - dans les yeux de tous les autres saints » (Paradis, chant 31, 130-135) : Marie ! »
Cependant « sur ce visage ne se révèle pas la beauté surnaturelle. Dieu a déversé la plénitude de ses richesses par un miracle de sa toute-puissance et alors il fait passer dans le regard de Marie quelque chose de sa dignité surhumaine et divine. Un rayon de la beauté de Dieu resplendit dans les yeux de sa Mère. Ne pensez-vous pas que le visage de Jésus, ce visage que les anges adorent, devait reproduire en quelque manière les traits du visage de Marie ? (...) Pulchra ut luna » (Pie XII, encyclique Fulgens Corona, 8 septembre 1953).
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