Le culte de Marie
Le culte de Marie
Marie semble avoir pévu qu'un culte lui sera rendu à travers les âges quand elle affirme : « Désormais, toutes les générations me proclameront bienheureuse ! » (Luc 1, 48).Le futur pape Benoît XVI faisait remarquer que « cette parole de la Mère de Dieu rapportée par saint Luc, comporte tout à la fois une prophétie et une mission confiée à l'Église de tous les temps. (...) L'Église n'a pas d'elle-même inventé quelque chose de nouveau lorsqu'elle a commencé à exalter Marie ; elle n'est pas descendue du sommet de l'adoration du Dieu unique pour tomber dans une simple louange humaine. Elle fait ce qu'elle doit faire et ce qui lui a été demandé depuis le début. Lorsque Luc rédigea ce texte, on était déjà à la deuxième génération ; à la « race » des Juifs s'était ajoutée celle des païens, qui étaient devenus l'Église du Christ. Les expressions « toutes les générations », (lire la suite) « toutes les races », trouvaient un début de réalisation historique. L'évangéliste n'aurait sûrement pas transmis la prophétie de Marie si elle lui était apparue sans intérêt ou dépassée » (cardinal Ratzinger).
Le devoir incombe à tous les fidèles de « rendre un culte de louange, de reconnaissance et d'amour à cette toute fidèle servante du Seigneur, car (...) le libre acquiescement et l'activité généreuse qu'elle a donnés à la réalisation des desseins de Dieu ont concouru et concourent encore à rendre aux hommes le salut » (Paul VI, exhortation apostolique Signum magnum, 13 mai 1967).
Mais il faut soulignetr que le culte rendu à Marie « ne nous détache nullement de la source unique, transcendante et divine de vérité, de vie et de grâce qu'est Jésus-Christ, car il nous conduit, nous lie et nous associe à lui comme au seul Saint, au seul Seigneur, au seul Très-Haut, notre Maître et notre Rédempteur ». Ce culte doit être « intime, personnel, humain, et vraiment pieux » (Paul VI, Allocution, 2 février 1965). Le bientôt bienheureux John Newman faisait remarquer que partout où la Vierge Marie est dans l'ombre, son Fils l'est aussi.
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