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jeudi 13 août 2009

L’action de grâces après la messe

L’action de grâces après la messe

L’attitude la plus logique quand nous recevons un cadeau est de manifester de la reconnaissance envers le donateur, une reconnaissance d’autant plus grande que le présent est d’importance. Dans l’Eucharistie, nous ne percevons pas un bien quelconque, mais l’auteur même de notre vie et de la grâce. Notre foi nous dit que Jésus-Christ est « vraiment, réellement et substantiellement présent » dans le Saint-sacrement, dans chaque hostie consacrée, et qu’il s’y trouve en entier, avec son corps, son sang, son âme et sa divinité. (lire la suite)
De plus, l’« espèce sacramentelle » du pain consacré et devenu vrai corps de notre Seigneur ne se dissout en nous qu’au bout d’une dizaine de minutes. Pendant ce temps-là, notre âme est un véritable tabernacle qui abrite réellement le Dieu fait Homme. Il est donc logique que nous tâchions de consacrer ces dix minutes à remercier le Seigneur d’être descendu dans notre âme, qui, quelle que soit notre préparation, ressemblera toujours davantage à l’étable de Bethléem qu’au palais d’un grand roi.
Les textes que je mettrais dans les semaines à venir se lisent en bien moins de dix minutes. Ils ne prétendent pas se substituer à la prière personnelle, mais ont pour finalité d’aider à vivre ce moment d’action de grâces après la communion, en proposant des idées propres à amorcer notre réflexion personnelle. Ils sont à prendre comme de simples suggestions, à lire posément, à répéter pour que, sous l’action de l’Esprit Saint, chacun parte dans la direction que celui-ci lui fera voir.
Ils n’ont donc pas prétention de remplacer notre propre action de grâces, mais de la nourrir, si besoin est, en ayant recours fréquemment à des textes de la Sainte Écriture, c’est-à-dire à une forme de présence divine autre que l’Eucharistie qu’est le Verbe de Dieu, sa Parole.
Le contenu de ces réflexions doit sans doute beaucoup à saint Josémaria Escriva, fondateur de l’Opus Dei, à qui je suis redevable de m’avoir appris à faire précisément une prière pétrie de cette Parole divine : « Notre amour pour le Christ qui s’offre à nous, nous pousse à savoir trouver, à la fin de la Messe, quelques minutes pour une action de grâces personnelle, intime, qui prolonge dans le silence du cœur cette autre action de grâces qu’est l’Eucharistie » (Quand le Christ passe, n° 92).

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