Marie au début de la Passion (1)
Marie au début de la Passion (1)
Des clameurs enthousiastes ont retenti quand Jésus est apparu au sommet du mont des Oliviers, en vue de la Cité Sainte. Les foules qui s’étaient portées en masse au devant de lui s’embrasent d’un seul coup. En un rien de temps, l’exaltation est à son comble. Le peuple se met à crier des acclamations messianiques : « Béni soit celui qui vient, le roi, au nom du Seigneur ! Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! » (Luc 19, 38), « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux » (Matthieu 21, 9), « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur et le roi d’Israël ! « (Jean 12, 13), « Béni soit le règne de notre Père David qui vient ! Hosanna au plus haut des cieux » (Marc 11, 10).
(lire la suite)
C’est un tintamarre indescriptible. Tout le monde s’époumone. Beaucoup auront perdu la voix le soir. Les apôtres, qui ont bien essayé de se retenir au début, ont vite fait de se laisser gagner par la fièvre ambiante. Ils n’en crient que de plus belle : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » (Marc 11, 9).
La ville est en ébullition. Habitants et pèlerins mêlés voient venir le jour de la restauration d’Israël dans son antique splendeur et de sa pleine indépendance (Luc 24, 21).
Cinq jours plus tard, changement de décor. Nous sommes dans Jérusalem cette fois. Une foule est rassemblée de nouveau. Elle est composée probablement des mêmes personnes, à peu de chose près, que la fois précédente. Mais il n’est plus question d’acclamer le Messie. La fièvre est retombée. Un autre engouement l’a balayée. Des cris retentissent, qui ne sont pas des manifestations de joie mais de haine. Quel renversement ! A la louange succède l’invective. Les apôtres ont vite déclaré forfait. Nul ne les voit. Ils se sont évanouis dans la nature. « Alors que s’est produite la débandade apostolique et que le peuple enragé crie à tue-tête sa haine de Jésus-Christ, Sainte Marie suit de près son Fils à travers les rues de Jérusalem » (saint Josémaria, Sillon, n° 51).
Mais n’est pas mentionnée lors de l’entrée triomphale de son Fils à Jérusalem. Elle était certainement présente, puisqu’elle accompagnait Jésus partout et, avec les saintes femmes, pourvoyait aux besoins du Maître et de ses disciples. Mais elle est restée à l’arrière-plan, fidèle à sa norme de conduite. Et elle priait. Elle priait comme toujours. Elle priait sachant à quoi s'en tenir de cette ferveuer populaire. Elle priait, car ell savait que pour son Fils « l'heure était venu de passer de ce monde au Père » (Jean 13, 1), que c'était l'heure du prince des ténèbres et que le Fils de l'homme s'en allait conformément à ce qui était écrit.
Alors elle fait ce qu'elle peut pour atténuer les souffrances de son Fils. C'est bien peu de chose. Mais elle y met toute son affection. Tout ce qui est en son pouvoir, elle le fait. C'est ainsi qu'elle suit son Fils sur la Via Dolorosa.
(à suivre...)
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C’est un tintamarre indescriptible. Tout le monde s’époumone. Beaucoup auront perdu la voix le soir. Les apôtres, qui ont bien essayé de se retenir au début, ont vite fait de se laisser gagner par la fièvre ambiante. Ils n’en crient que de plus belle : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » (Marc 11, 9).
La ville est en ébullition. Habitants et pèlerins mêlés voient venir le jour de la restauration d’Israël dans son antique splendeur et de sa pleine indépendance (Luc 24, 21).
Cinq jours plus tard, changement de décor. Nous sommes dans Jérusalem cette fois. Une foule est rassemblée de nouveau. Elle est composée probablement des mêmes personnes, à peu de chose près, que la fois précédente. Mais il n’est plus question d’acclamer le Messie. La fièvre est retombée. Un autre engouement l’a balayée. Des cris retentissent, qui ne sont pas des manifestations de joie mais de haine. Quel renversement ! A la louange succède l’invective. Les apôtres ont vite déclaré forfait. Nul ne les voit. Ils se sont évanouis dans la nature. « Alors que s’est produite la débandade apostolique et que le peuple enragé crie à tue-tête sa haine de Jésus-Christ, Sainte Marie suit de près son Fils à travers les rues de Jérusalem » (saint Josémaria, Sillon, n° 51).
Mais n’est pas mentionnée lors de l’entrée triomphale de son Fils à Jérusalem. Elle était certainement présente, puisqu’elle accompagnait Jésus partout et, avec les saintes femmes, pourvoyait aux besoins du Maître et de ses disciples. Mais elle est restée à l’arrière-plan, fidèle à sa norme de conduite. Et elle priait. Elle priait comme toujours. Elle priait sachant à quoi s'en tenir de cette ferveuer populaire. Elle priait, car ell savait que pour son Fils « l'heure était venu de passer de ce monde au Père » (Jean 13, 1), que c'était l'heure du prince des ténèbres et que le Fils de l'homme s'en allait conformément à ce qui était écrit.
Alors elle fait ce qu'elle peut pour atténuer les souffrances de son Fils. C'est bien peu de chose. Mais elle y met toute son affection. Tout ce qui est en son pouvoir, elle le fait. C'est ainsi qu'elle suit son Fils sur la Via Dolorosa.
(à suivre...)
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