La confiance en Dieu (2)
La confiance en Dieu (2)
« Souviens-toi, Seigneur ; fais-toi connaître au temps de notre affliction et donne-moi courage, Roi des cieux et Souverain de toutes les dominations ! » (Esther 14, 12). Telle doit être notre prière quand des difficultés se présentent et quand le sol semble se dérober sous nos pieds. Prier et agir. Parce qu’Esther, après avoir puisé la force dans la prière, affronte le roi. Contrairement à ce à quoi elle pouvait s’attendre, il l’accueille avec bienveillance et donne des ordres pour qu’il soit fait selon ses désirs, à savoir d’organiser un banquet auquel elle demande d’inviter Aman. C’est au cours du festin que le conspirateur sera dévoilé et qu’il courra à sa propre perte par son comportement ultérieur envers la reine. (lire la suite)Si Esther a trouvé grâce auprès de Dieu, c’est qu’elle a pu faire état d’une attitude exemplaire, d’une fidélité à la Loi donnée par Dieu à Moïse, et que toute reine qu’elle était, elle n’avait en rien consenti aux rites et aux us païens. Elle les avait même en horreur, faisant tout pour rester sur le droit chemin. « Tu connais toutes choses. Et tu sais que je hais la splendeur des méchants, que j’ai horreur de la couche des incirconcis et de tout étranger. Tu sais la contrainte que je subis, et que j’ai en horreur l’insigne de mon élévation, qui est posé sur ma tête aux jours où je dois paraître ; je l’ai en horreur comme un linge menstrué, et je ne le porte pas en mes jours de repos. Ta servante n’a jamais mangé à la table d’Aman, ni estimé les festins du roi, ni bu le vin des libations. Jamais, depuis le jour où j’ai été amenée ici jusqu’à maintenant, ta servante n’a goûté de joie, si ce n’est en toi, Seigneur Dieu d’Abraham » (Esther 14, 14-18). « Maintenant donc, Seigneur, Dieu et Roi, Dieu d’Abraham, épargne ton peuple, parce que nos ennemis jettent les yeux sur nous pour nous perdre et veulent détruire l’héritage, le tien dès l’origine » (Esther 13, 15).
Pour faire appel à Dieu et se présenter devant lui avec un minimum de crédibilité, il faut nous efforcer de mener une vie droite, en accord avec notre condition de baptisé, en refusant de sacrifier aux idoles de notre temps, de vivre comme des païens, comme des gens qui n’ont pas de Dieu.
(fin)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire