Le nom de Dieu (2)
Le nom de Dieu (2)
Le prophète Jérémie a très bien exprimé cette réalité : « Ainsi parle Yahvé : Maudit soit l’homme qui se confie en l’homme, qui prend la chair pour son secours, et dont le cœur s’écarte de Yahvé ! Il est comme un chardon dans la steppe, ne sentant pas quand le bonheur arrive ; il habite dans des lieux brûlés au désert, une terre salée où personne ne demeure. Béni soit l’homme qui se confie en Yahvé : Yahvé répondra à sa confiance ! Il est comme un arbre planté au bord des eaux, qui étend ses racines vers le courant : il ne sent pas quand vient la canicule, mais son feuillage reste vert ; il ne s’inquiète point en une année de sécheresse, n’arrêtant pas de porter du fruit » (Jérémie 17, 5-8). (lire la suite)Réfugions-nous en Dieu. Que de désillusions quand nous mettons notre confiance dans les hommes ! Ils ont vite fait de nous délaisser si leurs intérêts changent de signe. Tant que nous leur sommes utiles, ils apparentent être nos amis. Mais beaucoup filent à l’anglaise. L’ami véritable se vérifie dans l’épreuve. Il reste fidèle alors que les autres s’écartent du malheureux. « L’aime aime en tout temps » (Proverbes 17, 17). Le faux ami « a la douceur sur les lèvres, et, dans son cœur, il projette de te précipiter dans la fosse. L’ennemi a des larmes dans les yeux et, s’il en trouve l’occasion, il sera insatiable de ton sang . Le malheur t’atteint-il ? Tu le trouveras là avant toi, et, feignant le sauveur, il te donnera un croc-en-jambe. Alors il branlera la tête, il battra des mains, et avec force chuchotements il prendra un autre visage » (Ecclésiastique 12, 16-18).
Allons nous réfugier dans cette tour qu’est l’Amour du Christ pour nous. Non pour nous isoler, pour nous couper des autres, mais pour être en mesure de les aimer vraiment, indépendamment de toute considération humaine, de toute acception de personne. Tout simplement parce qu’ils sont nos frères en humanité et que nous voulons les aimer comme le Christ les aime.
« Il est Ami ; l’Ami : vos autem dixi amicos (Jean 15, 15), dit-Il. Il nous appelle amis et c’est lui qui a fait le premier pas ; il nous a aimés le premier. Cependant, il n’impose pas son affection ; il l’offre. Il la montre par le signe le plus clair de l’amitié : personne n’a de plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis (Jean 15, 13). Il était l’ami de Lazare, il a pleuré quand il l’a vu mort, et il l’a ressuscité. S’il nous voit froids, sans désir, peut-être avec la dureté d’une vie intérieure qui s’éteint, son appel nous donnera la vie : je te l’ordonne, mon ami, lève-toi et marche (cf. Luc 5, 24) sors de cette vie étroite qui n’est pas une vie » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 93).
Oui, le Seigneur est l’Ami, le rempart, la tour, notre refuge et notre force.
(fin)
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