La reconnaissance (2)
La reconnaissance (2)
Ayons l'humilité de reconnaître cette intervention de Dieu dans notre vie, comme pour les lépreux de l'Évangile, et laissons notre cœur chanter, déborder de joie et d'action de grâces, comme le Samaritain qui prend conscience de ce que Jésus a réalisé en lui. « Merci, mon Dieu, merci ! » Nous ne te remercierons jamais suffisamment et comme il le faut. Mais je voudrais que ma vie soit un chant d'action de grâces ininterrompu. C'est sans doute intéressé, puisque je sais qu'en agissant ainsi tu vas m'envoyer encore plus de grâces, surtout celles de la conversion intérieure, qui m'intéressent au plus haut point. (lire la suite)« As-tu bien observé comment les enfants remercient ? — Imite-les en disant comme eux à Jésus, pour ce qui t’est favorable comme pour ce qui t’est adverse : « Que tu es bon, que tu es bon !… »
Cette phrase prononcée avec conviction est le chemin d’enfance. Par là tu gagneras la paix, certes avec des limites et une mesure de rires comme de larmes, mais aussi avec un Amour sans limites ni mesure » (saint Josémaria, Chemin, n° 894).
Il est vrai que nous ne méritons pas que le Seigneur s'intéresse à nous. Mais en même temps nous sommes sa raison d'être sur terre. Il « essuiera toute larme », nous assure l'Écriture (Apocalypse 7, 17). Et tel est bien le cas, pour qui sait reconnaître les interventions de Dieu dans son existence. Demeurons dans l'action de grâces. « Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire, de t'offrir notre action de grâces toujours et en tout lieu » (préface). Ces paroles que le prêtre prononce à la messe ne doivent pas rester lettre morte. Savourons-les et faisons-les pleinement nôtres. « Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire... »
(fin)
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