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vendredi 6 janvier 2012

Épiphanie (1)


Épiphanie (1)

Ayant obtenu d’Hérode les renseignements dont ils avaient besoin, les Rois mages se remirent en route, « et l’étoile qu’ils avaient vue en Orient allait devant eux jusqu’à ce qu’elle vint s’arrêter au-dessus du lieu où se trouvait l’enfant » Jésus, à Bethléem (Matthieu 2, 9). Cette étoile les avait guidés depuis la Mésopotamie dans leur longue, très longue quête de Dieu. « À la vue de l’étoile, ils ressentirent une grande joie » (Matthieu 2, 10). L’étoile s’arrête au-dessus du logement où la sainte Famille est réunie. C’est pourquoi une étoile brille au-dessus de nos crèches. « Et, entrant dans la maison, ils virent l’Enfant, avec Marie sa Mère » (Matthieu 2, 11) et avec celui qui lui faisait office de père, saint Joseph. « Aux âges précédents, ce mystère n’avait pas été découvert aux hommes » (Éphésiens 3, 15). (lire la suite)
Venons adorer le Seigneur avec les Rois mages, avec la foule des enfants de Dieu, de tous les baptisés, de tous les hommes de bonne volonté, pour la paix desquels les anges ont formé des vœux pendant la nuit de Noël (cf. Luc 2, 14).
Qu’il y ait de la place pour nous ou pas, peu importe. Ce qui compte, c’est d’être sur place, c’est de prier ensemble, c’est de nous émerveiller devant notre Rédempteur, c’est de lui apporter nos pauvres petits cadeaux, c’est de travailler pour le Seigneur : « Soit que vous mangiez, soit que vous buviez, et quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10, 31).
Accompagnons les Rois mages. Ce sont eux qui, aujourd’hui, occupent le devant de la scène. Il est normal que nous leur cédions la première place, après un aussi long voyage. Et ils sont autrement importants que nous ! Ils déballent leurhttp://www.blogger.com/img/blank.gifs cadeaux : « Se prosternant, ils l’adorèrent » d’abord. C’est ce qui compte avant tout, puis, « ouvrant leurs trésors, ils lui offrirent des présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe » (Matthieu 2, 11). Chacun apporte ce qu’il possède de plus précieux. Et nous, qui ne disposons pas de grand-chose, nous donnons tout ce que nous avons. Cela revient à réaffirmer que nous n’avons rien en propre : « Qu’as-tu que tu ne l’aies reçu ? » (1 Corinthiens 4, 7). Nous sommes aussi pauvres que l’Enfant Jésus… Nous pouvons cependant offrir à ce Dieu enfant « l’or fin de notre détachement de la fortune et des biens matériels. N’oublions pas que ce sont des choses bonnes, puisqu’elles viennent de Dieu. Mais le Seigneur a voulu que nous les utilisions sans y attacher notre cœur, en les faisant fructifier pour le bien de l’humanité » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 35).

(à suivre…)

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