Épiphanie (3)
Épiphanie (3)
Nous offrons aussi à notre Seigneur « (…) la myrrhe, c’est-à-dire le sacrifice indispensable à la vie chrétienne. La myrrhe nous rappelle le souvenir de la passion du Seigneur : sur la Croix on Lui donne à boire de la myrrhe mêlée à du vin (cf. Marc 15, 23), et c’est avec de la myrrhe que son corps est oint pour la sépulture (cf. Jean19, 39). Mais ne pensez pas que de réfléchir à la nécessité du sacrifice et de la mortification puisse ajouter une note de tristesse à la joie de cette fête que nous célébrons aujourd’hui. La mortification n’est ni pessimisme ni aigreur. La mortification ne vaut rien sans la charité : c’est pourquoi nous devons chercher des mortifications qui, en nous aidant à dominer les choses de la terre, ne mortifient pas ceux qui vivent avec nous. Le chrétien ne peut être ni un bourreau ni un misérable ; c’est un homme qui sait à la fois aimer et le montrer, (lire la suite)http://www.blogger.com/img/blank.gif et pour qui la douleur est la pierre de touche de l’amour. Mais j’ajoute, encore une fois, que cette mortification ne saurait consister en de grands renoncements, qui d’ailleurs se présentent rarement. Il doit s’agir plutôt de petites luttes: sourire à qui nous importune, refuser au corps les caprices de biens superflus, nous habituer à écouter autrui, faire fructifier le temps que Dieu met à notre disposition... Et tant d’autres détails, insignifiants en apparence, qui surgissent sans que nous les cherchions — contrariétés, difficultés, chagrins — au fil de chaque jour » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 37). Nous offrons ce que nous sommes, en réaffirmant notre désir profond de nous renouveler continuellement, d’être de vrais apôtres du Christ, en étant aussi bien unis à celui qui représente le Christ sur terre, notre très Saint-Père le pape Benoît XVI.(fin)
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