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dimanche 29 janvier 2012

La sainteté (1)


La sainteté (1)

« Qui nous séparera de l’amour du Christ ? Tribulation, angoisse, persécution, faim, nudité, péril, glaive ? (…) Mais en tout cela nous sommes plus que vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés ; car je suis convaincu que ni mort ni vie, ni anges ni Principautés, ni présent ni futur, ni Puissances, ni hauteur ni profondeur, ni rien d’autre de créé ne pourra nous séparer de l’amour que Dieu a pour nous dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Romains 8, 35.37-39). L’amour de Dieu est plus fort que tout. Partons donc de cette affirmation paulinienne, qui ne nous étonne pas parce que Dieu est la Sainteté même, la source de toute sainteté. « Voici comment est apparu parmi nous l’amour de Dieu : Dieu a envoyé dans le monde son Fils unique afin que nous ayons la vie par Lui. Voici en quoi est l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est Lui qui nous a aimés et qui a envoyé son Fils comme agent de propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4, 9-10). (lire la suite) Puisque cet amour vient de Dieu – est Dieu en Personne (cf. 1 Jean 4, 16) – alors, en effet, « je suis convaincu que ni mort ni vie, ni anges ni Principautés, ni présent ni futur, ni Puissances, ni hauteur ni profondeur, ni rien d’autre de créé ne pourra nous séparer de l’amour que Dieu a pour nous dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Romains 8, 38-39).
Saint Paul a cité en passant un texte de la Sainte Écriture : « Comme il est écrit : À cause de toi nous sommes mis à mort à longueur de journée. On nous a traités comme des brebis pour l’abattoir » (Romains 8, 36). Et il enchaîne en disant : « « Je suis convaincu que ni mort ni vie, ni anges ni Principautés, ni présent ni futur, ni Puissances… » Autrement dit, rien ne peut sérieusement faire obstacle à la quête de sainteté de celui qui cherche sérieusement à plaire à Dieu en tout.
Jésus faisait remarquer un jour à Marthe, la sœur de Lazare, qu’« une seule chose est nécessaire » (Luc 10, 42), sous-entendu être avec lui comme Marie le faisait, qui « s’était assise aux pieds du Seigneur et l’écoutait parler » (Luc 10, 39), ajoutant que « cela ne lui sera pas enlevé » (Luc 10, 42). Ce qui compte avant tout, c’est de vivre dans la compagnie du Seigneur. Et c’est bien en cela que consiste la sainteté. La sainteté à laquelle nous aspirons n’est autre qu’une participation à la vie divine, un début de participation à cette vie appelée à se prolonger pour l’éternité dans l’au-delà. C’est entrer dans l’intimité des trois Personnes divines, engager avec elles une conversation qui n’a pas de terme.

(à suivre…)

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