L’Amour de Dieu (1)
L’Amour de Dieu (1)
« Puisque toutes choses seront ainsi dissoutes, combien sainte doit être votre vie et grande votre piété ! Comme vous devez attendre et hâter l’avènement du Jour de Dieu, où seront dissous les cieux enflammés et se fondront les éléments embrasés. Mais ce sont des cieux nouveaux et une terre nouvelle que nous attendons d’après sa promesse : la justice y résidera. C’est pourquoi, mes bien-aimés, en vivant dans cette attente, faites tous vos efforts pour qu’il vous trouve sans tache et sans reproche dans la paix » (2 Pierre 3, 11-14). C’est une invitation joyeuse et empressée à nous préparer pour la venue du Seigneur. Il est question ici de son retour à la fin des temps, mais nous nous préparons d’abord à l’avent qui nous tend vers l’incarnation de Jésus-Christ à Bethléem, et à cette autre venue qu’est la sainte communion, le Seigneur également réellement présent dans l’Eucharistie. Ce sont autant de preuves éclatantes de l’Amour que Dieu nous porte. (lire la suite) Dieu est Amour (1 Jean 4, 16). Il ne peut qu’aimer. C’est toute sa vie. Dieu aime. Dieu s’aime si puissamment, si parfaitement, que cet Amour est la troisième Personne de la Très Sainte Trinité, le Saint-Esprit. Mais l’amour, nous le savons, est inventif, a de véritables trouvailles, afin de s’exprimer plus et mieux, différemment, d’aller toujours plus loin dans les marques d’affection. De plus, l’amour authentique est gratuit, c’est-à-dire qu’il se communique sans rien attendre en retour. Il agit par pure bonté, en ayant le souci du bien d’autrui, le désir de rendre les autres heureux, de leur faire plaisir…C’est ce que nous voyons en Dieu. Il s’aime intensément, absolument, pleinement. Mais, en quelque sorte, cela ne lui a pas suffi. Puisque l’amour veut se dépenser gratuitement au service d’autrui, Dieu a eu ce trait de génie, pour ainsi dire, de créer des êtres nouveaux qu’il appelaient à participer à son bonheur, à entrer dans son intimité. C’est fabuleux. Totalement inattendu. C’est la pure gratuité de son Amour. Dieu n’en attend rien, sinon notre bonheur. Il n’a besoin de rien puisqu’il est parfait, la Perfection même. Le manque, si petit soit-il, est un défaut, et il ne peut y avoir de défaut en Dieu. C’est donc tout à notre avantage. Nous pourrions dire même que la création ne lui a apporté que des ennuis. Déjà avec les anges et ce satané Lucifer… Pouvait-il s’attendre à cette rébellion si terrible ? Et puis avec l’homme, qu’il avait pourtant créé à son image et à sa ressemblance (Genèse 1, 26), contrairement aux anges, avec un Amour infini… eh bien ! lui aussi s’est rebellé et il a fallu envoyer le Fils pour que la dette contractée par nos péchés nous soit remise. « Voyez quel grand amour pour nous a témoigné le Père, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu, ce que nous sommes. La raison pour laquelle le monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne L’a pas connu. Mes bien-aimés, nous sommes dès à présent enfants de Dieu » (1 Jean 3, 1-2).
(à suivre…)
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