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samedi 26 mai 2012

La Pentecôte (5)

La Pentecôte (5)

« Je dirais que l'adoration signifie reconnaître que Jésus est mon Seigneur, que Jésus me montre le chemin à prendre, me fait comprendre que je ne vis bien que si je connais la route qu'Il m'indique. Adorer, c'est donc dire: "Jésus, je suis tout à toi et je te suis dans ma vie, je ne voudrais jamais perdre cette amitié, cette communion avec toi". Je pourrais également dire que l'adoration, dans son essence, est un baiser à Jésus, dans lequel je dis: "Je suis à toi et je prie afin que toi aussi, tu demeures toujours avec moi" » (Benoît XVI, Rencontre de catéchèse avec les jeunes de la première Communion, 15 octobre 2005).
« La forme traditionnelle de la demande de l’Esprit est d’invoquer le Père par le Christ notre Seigneur pour qu’Il nous donne l’Esprit Consolateur. Jésus insiste sur cette demande (lire la suite) en son nom au moment même où Il promet le don de l’Esprit de Vérité. Mais la prière la plus simple et la plus directe est aussi traditionnelle : Viens, Esprit Saint », et chaque tradition liturgique l’a développée dans des antiennes et des hymnes : « Viens, Esprit Saint, emplis les cœurs de tes fidèles, et allume en eux le feu de ton amour. » « Roi céleste, Esprit Consolateur, Esprit de Vérité, partout présent et emplissant tout, trésor de tout bien et source de la Vie, viens, habite en nous, purifie-nous et sauves-nous, ô Toi qui es Bon » (liturgie byzantine, Tropaire des vêpres de Pentecôte) » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 2671). « Viens Esprit Saint, allume en nous le feu de ton amour. » Apprends-nous à aimer à fond notre Dieu d’Amour : « Dieu est Amour », proclame saint Jean (1 Jean 4, 16). Et où cet Amour se manifeste-t-il le plus intensément si ce n’est dans l’effusion du Saint-Esprit, dans cette présence vivifiante de la troisième Personne divine dans notre âme, et dans la présence eucharistique du Fils parmi nous ? Nous ne pouvons pas séparer l’action du Saint-Esprit de celle du Fils. Si l’Intercesseur doit être demeuré avec nous pour toujours (cf. Jean 14, 16) et rendre témoignage de notre Seigneur (cf. Jean 15, 26), il doit bien nous amener à adorer Jésus-Christ, à éprouver une soif intense de nous prosterner devant lui en action de grâce et en adoration. « Sion, célèbre ton Sauveur, chante ton Chef et ton Pasteur, par des hymnes et des chants. Tant que tu peux, tu dois oser, car il dépasse tes louanges, tu ne peux trop le louer » (Lauda Sion Salvatorem). (à suivre…)

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