Mois de Marie
Mois de mai, consacré à la Vierge. « Chaque année, pendant le temps pascal, nous revivons de manière plus intense cette expérience et peut-être précisément pour cette raison, la tradition populaire a consacré le mois de mai, qui tombe normalement entre Pâque et la *Pentecôte, à Marie. Ce mois de mai (...) nous est par conséquent utile pour redécouvrir la fonction maternelle qu'elle remplit dans notre vie, afin que nous soyons toujours des disciples dociles et des témoins courageux du Seigneur ressuscité » (Benoît XVI, Angélus, 30 avril 2006). La première nouvelle que nous ayons de cette pratique se trouve dans une Cantigas d’*Alphonse X le Sage (1221-1284). À Paris, elle remonterait à l’époque de la Renaissance et le 1er mai les joailliers apportaient à Notre-Dame un « mai », une plante ornée de pierres précieuses et d’emblèmes. En Italie, le Mois de Marie, d’A. Muzzarelli, s.j. a connu un succès extraordinaire. Cette pratique a reçu l’approbation pontificale en 1815 et a été accompagnée d'indulgences, remise de la peine due pour les péchés. Il est traditionnel d’effectuer des *pèlerinages à un *sanctuaire marial ce mois-là, par exemple les pèlerinages à Notre-Dame de *Chartres, remis en vigueur par *Péguy
(lire la suite) (1873-1914). C’est aussi un mois choisi pour les mariages. Rappelant la présence de Marie au *Cénacle, dans l’attente de la *Pentecôte, le pape Benoît XVI commente : « Chaque année, pendant le temps pascal, nous revivons de manière plus intense cette expérience et peut-être précisément pour cette raison, la tradition populaire a consacré le mois de mai, qui tombe normalement entre Pâques et la Pentecôte, à Marie. ce mois de mai (…) nous est par conséquent utile pour redécouvrir la fonction maternelle qu’Elle remplit dans notre vie, afin que nous soyons toujours des disciples dociles et des témoins courageux du Seigneur resssuscité » (Angélus, 30 avril 2006). « En se limitant à l’évocation de la coutume occidentale de célébrer un « mois marial » en mai (en novembre, dans certains pays de l’hémisphère sud), (...) la solution la plus opportune vise à harmoniser les éléments du « mois marial » avec le temps de l’Année liturgique, dans lequel il se situe. Ainsi, par exemple, durant le mois de mai, qui coïncide en grande partie avec les cinquante jours du temps liturgique de Pâques, les pieux exercices doivent mettre en évidence la participation de la Vierge Marie au mystère pascal (cf. Jean 19, 25-27) et à l’événement de la Pentecôte (cf. Actes 1, 14), qui inaugure le chemin de l’Église, c’est-à-dire un itinéraire qu’elle-même, en participant à la nouveauté inaugurée par le Ressuscité, parcourt sous la conduite de l’Esprit Saint. Et puisque cette période des « cinquante jours » est le temps liturgique particulièrement consacré à la célébration et à la mystagogie des sacrements de l’initiation chrétienne, les pieux exercices du mois de mai peuvent utilement mettre en évidence la place éminente que la Vierge Marie, glorifiée dans le ciel, occupe sur la terre, « ici et maintenant », dans la célébration des sacrements du baptême, de la confirmation et de l’*Eucharistie ». Dans l’hémisphère sud, le mois de Marie peut ne pas être le mois de mai. Par exemple, au Chili, c’est le mois qui va du 8 novembre au 8 décembre. Les Églises byzantines ont les premières un mois de Marie, qui provient de la liturgie, le mois d’août. Dans l'Église copte, le mois marial est le mois de Kiahk, le quatrième mois du calendrier copte. Il prépare la fête de *Noël.
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