Les dix vierges (8)
Les dix vierges (8)
Nous serions tentés de dire « pauvres vierges folles » ! Mais au fin fond de la réalité, ce ne sont pas elles qui sont à plaindre, mais Dieu qui n’est pas honoré, Dieu dont les dons n’ont pas fructifié, Dieu dont les grâces sont lamentablement gaspillées. C’est Dieu qui est à plaindre, dont le Sacrifice sur la Croix pourrait paraître inutile. Mais il a choisi de nous rendre libres de nos actes… Et il ne perd rien. Il n’a rien à perdre. Alors que nous, nous pouvons tout perdre si nous ne misons pas sur Dieu, et exclusivement sur Dieu.Parce qu’en étant éloignés de moi, quand vous parlez en mon nom, comme vous dites, vous m’instrumentalisez. Vous donnez de moi une image déformée, qui sert vos intérêts, non ceux de mon Père. Vous dites que vous parlez (lire la suite) en mon nom, mais, en réalité, vous vous écoutez parler en vous servant de moi comme d’un paravent. C’est pourquoi, je vous le répète, « je ne vous ai jamais connus ! Éloignez-vous de moi, fauteurs d’iniquité ! » (Matthieu 7, 23). Vous étiez prévenus que « qui mange et boit mange et boit sa propre condamnation, s’il n’a pas égard au Corps du Seigneur » (1 Corinthiens 11, 29).
Et à vous tous qui êtes témoins de la scène, je dis : « Donc veillez, car vous ne savez ni le jour ni l’heure » (Matthieu 25, 13) de ma venue. « C’est à une heure imprévue que va venir le Fils de l’homme » (Luc 12, 40). Ce sera une surprise, une sacrée surprise. Et j’aimerais tant que ce soit pour vous une surprise on ne peut plus agréable, la surprise des surprises. Une surprise qui s’épanouira en un émerveillement et une action de grâce éternels.
(fin)
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