LA VIERGE MARIE (2)
LA VIERGE MARIE (2)
L’Esprit Saint a vu sa très haute puretéEt a préparé des épousailles mystiques.
Il savait que son Fils aurait pour sûreté
Un tabernacle alors déjà eucharistique.
Or, la voici tout de go qualifiée de Mère
De ce Messie dont la venue serait prochaine.
C’est l’Amour de Dieu pour ses fils qui se déchaîne
Apportant un terme à un état éphémère.
L’humanité était privée d’éternité.
La jeune fille va en son sein abriter
Notre Sauveur grâce à l’ombre du Paraclet
Corroborée dans les vertus qu’elle exhalait. (lire la suite)
Les pommettes de ses joues rosissent à peine,
Surprise de savoir qu’on la proclame reine.
Tout lui apparaît sous un jour si naturel
Qu’elle entend le message, et voit ce qu’il recèle.
Immaculée dans sa conception, ornée
D’une sainteté hors pair, elle est qualifiée
Pour aimer le vouloir divin, se prosterner
Et accepter de mettre au monde un crucifié.
La Vierge se surprend, mais ne s’emballe pas :
Elle se tasse en se faisant toute petite,
Dans la dilection de Dieu elle s’abrite
Pour s’assurer que c’est bien un divin appât.
L’univers, même le temps, suspendent leur vol.
Partout, chacun retient sa respiration
En voyant s’accomplir cette aspiration
Des pécheurs, désireux de prendre leur envol.
L’espoir du monde se concentre à Nazareth,
Il dépend d’un mot, d’un seul, que doit prononcer
Myriam, et aussi de ce qu’elle veuille admettre
La vérité qui lui est ainsi annoncée.
Extrait de D. Le Tourneau, Poèmes mystiques, Éditions TerraMare, 2011.
(à suivre…)
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