Aieparthenos
Grec, de
aion, « toujours », et
parthenos, « jeune fille », « vierge ». La liturgie célèbre Marie avec ce titre de « toujours Vierge ». Le second Symbole de foi, de saint Épiphane, en 374, affirme que le Fils de Dieu « s'est incarné, c'est-à-dire a été engendré parfaitement de Sainte Marie, la toujours Vierge, par le
Saint-Esprit ». L'expression se retrouve au concile de Constantinople II (553) : le Verbe de Dieu, « s'étant incarné dans la Sainte et glorieuse Mère de Dieu et toujours Vierge Marie, est né d'elle ». Cette doctrine est réaffirmée au concile de Latran IV (1215) et au concile de Lyon II (1274), ainsi que dans la définition du dogme de l'Assomption de Marie, où la virginité perpétuelle de Marie est présentée comme une des raisons de son élévation à la gloire céleste avec son âme et son corps. À la messe, dans la prière eucharistique I, l’Église fait mémoire « en premier lieu de la bienheureuse Marie, toujours vierge, Mère de notre Dieu et Seigneur, Jésus-Christ ».
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