Notre vie, espérance et salut
« Docteur du salut et de la sainteté », saint Alphonse considère de préférence le rôle de Marie dans l’économie pratique du salut. Mère, Reine, Médiatrice nécessaire et universelle de tous les rachetés, des pécheurs, Marie est notre Vie, notre Espérance, notre Salut : « C’est justement pour user envers nous de toutes les miséricordes possibles que le Père éternel non content de nous avoir donné Jésus-Christ pour principal avocat auprès de lui, a encore constitué Marie notre avocate auprès de Jésus-Christ […]. Nous ne pourrions trouver une avocate plus puissante auprès de Dieu, et plus miséricordieuse à notre égard. Recourez donc à elle avec joie, c’est elle qui vous sauvera par son intercession ».
En pratique il s’agit donc de prier, d’aimer, de vénérer Marie partout et toujours : « La dévotion à Marie est un gage de prédestination. Un serviteur de Marie, fidèle à l’honorer et à se recommander à elle, ne peut se damner ». Saint Alphonse, plus qu’aucun autre saint ou docteur de l’Église, a compris que l’économie présente du salut est essentiellement une « économie de prière ». Le souci constant est de bien prier, de toujours prier, de faire prier, de demander sans cesse les grâces décisives : amour, persévérance, prière. Dans cette économie de la prière, Marie joue un rôle primordial : « Cette Mère de miséricorde, écrit saint Alphonse, n’est que douce bonté, n’est que suavité, non seulement pour les justes, mais aussi pour les pécheurs, et pour les désespérés eux-mêmes. Tous elle les console. » Saint Alphonse s’explique encore : « Ce n’est pas que Marie soit plus puissante ou plus miséricordieuse que son divin Fils. Au contraire. C’est de lui qu’elle tient tous les trésors de son cœur maternel. Mais quand nous recourons à notre Mère du ciel, d’une part notre confiance est aisément plus assurée et plus vive et d’autre part Dieu veut ainsi honorer sa Mère ». Le Docteur des Gloires de Marie est toujours le « Docteur de la prière ».
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