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lundi 22 juin 2009

Le jeune homme riche (5)

Le jeune homme riche (5)

Jésus propose alors au jeune homme de faire quelque chose d'utile avec ses biens, de ne pas s'en servir égoïstement pour son plaisir. Et après, de ne pas s'en faire : "Ne vous inquiétez pas pour votre existence de ce que vous aurez à manger ou de ce que vous aurez à boire, ni pour votre corps de ce que vous aurez comme vêtement" (Matthieu 6, 25). C'est-à-dire faites confiance à la Providence.
Si Dieu ne nous demande pas à tous la même chose qu'au jeune homme riche, il a cependant son plan à notre égard, un plan que les événements nous révèlent partiellement, mais que nous avons tout intérêt à lui demander de nous faire connaître : (lire la suite) Maître, que dois-je faire de bien pour acquérir la vie éternelle (Marc 10, 16) ?
Cette question, il est bon que nous la fassions aussi retentir à l'oreille de nos amis, ou plutôt que nous les aidions à la poser à leur tour. Quelle que puisse être leur réponse, peut-être aussi peu généreuse que la nôtre... « Tu me dis de ton ami qu’il fréquente les sacrements, qu’il mène une vie claire et qu’il est bon étudiant (interprétons en disant qu'il vit plus ou moins les commandements), mais qu’il n’« accroche » pas : si tu lui parles de sacrifice et d’apostolat, il s’attriste et s’en va (interprétons en disant qu'il possède de grands biens, qu'il a beaucoup de travail, de nombreuses activités culturelles, une vie sociale prenante, etc.).
Ne t’inquiète pas. — Ce n’est pas un échec de ton zèle ; c’est, à la lettre, la scène de l’Évangile : « Si tu veux être parfait, va, vends tout ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres » (sacrifice)… « puis viens, et suis-moi » (apostolat) » (saint Josémaria, Chemin, n° 807). Ce n'est pas un échec de notre part, mais un échec de notre ami, tout comme la dérobale du jeune homme riche n'a pas été un échec du Christ mais de lui-même. Chacun est libre de répondre ou non à la grâce de Dieu. Et quand cette grâce a fait naître un désir particulier de sainteté, le refus final est sans doute plus grave que si Dieu n'avait pas donné ce secours surnaturel.

(à suivre...)

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