Visite au saint-sacrement (1)
Visite au saint-sacrement (1)
SMS, texto, méls, vidéo-conférences, mais aussi le téléphone plus que jamais présent dans la vie des hommes, permettant de parler à ses amis, de s'entretenir avec eux aussi souvent que nous le voulons, d'où que nous nous trouvions. Nous leur rendons ainsi des visites qui peuvent être agrémentées de photographies transmises sitôt qu'elles sont prises.Cet engouement pour la communication, favorisée par le progrès technologique incroyable auquel nous assistons, devrait exister également dans nos relations personnelles avec Dieu. Là, le progrès technique est inutile. (lire la suite) Nous n'avons pas besoin d'appareil, même miniaturisé ou à haut débit. Chacun de nous a une « ligne directe » avec Dieu.
Nous pouvons donc lui rendre visite et nous entretenir avec lui autant que nous le désirons. Il est vrai qu'il prend l'initiative, qu'il fait sentir parfois sa présence, qu'il se rappelle à notre bon souvenir par l'action de son Esprit Saint dans notre âme. Mais il nous laisse libre de saisir ou non cette perche qu'il nous tend.
« La fréquence des visites que nous rendons à notre Seigneur dépend de deux facteurs : de notre foi et de notre cœur ; de voir et d'aimer la vérité » (saint Josémaria, Sillon, n° 818). De notre foi d'abord. Cette vertu théologale est fondamentale, car « le juste vit de la foi ». La foi en Dieu Tout-Puissant, qui se trouve au ciel et sur la terre, qui est omniprésent d'une présence d'immensité. Tout ce qui concerne Dieu nous échappe pour l'essentiel. Nous n'en connaissons que ce qu'il a bien voulu nous révéler par les prophètes et, « dans ces temps qui sont les derniers », par son Fils, Jésus-Christ (Hébreux 1, 2). Celui-ci nous assure qu'il nous a fait connaître tout ce qu'il a entendu du Père (cf. Jean 15, 15). Cette connaissance nous suffit pour savoir, de science on ne peut plus sûre, que Dieu est Père, que Dieu est Fils, que Dieu est Saint-Esprit. Il est dit qu'« il était la vraie lumière qui éclaire tout homme venant en ce monde » (Jean 1, 9) ; c'est le Père. « Il était la vraie lumière qui éclaire tout homme venant dans le monde » ; c'est le Fils. « Il était la vraie lumière qui éclaire tout homme venant dans le monde » ; c'est le second Consolateur (Paraclet) (Jean 14, 16). Il était, et il était, et il était : mais il était un. Il était Lumière, et Lumière, et Lumière ; mais une seule Lumière, un seul Dieu (Saint Grégoire de Nazianze, 5ème Discours théologique, 4).
(à suivre...)
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