L'Esprit de Sagesse
L'Esprit de Sagesse
Tu aimes que la vérité soit présente dans notre cœur. Fais donc en sorte que ta sagesse se manifeste au tréfonds de mon être (cf. Psaume 51 (50), 8), cette sagesse qui est elle-même vérité, cette sagesse que tu es, toi, le seul vrai Dieu. Car « c'est le Seigneur qui donne la sagesse » (Sagesse 2, 6), qui se donne lui-même à nous. Le Père « vous donnera un autre Paraclet, pour qu'il demeure éternellement avec vous » (Jean 14, 16). Lui, « l'Esprit de Vérité, quand il sera venu, il vous conduira dans toute la vérité » (Jean 16, 13), c'est-à-dire qu'il nous donnera accès au Père. Par lui, avec lui et en lui, nous pouvons nous exclamer Abba ! Père (Galates 4, 6), en nous émerveillant (lire la suite) toujours plus d'une réalité aussi profonde, aussi universelle, en ce sens qu'elle embrasse tout notre être et toute notre vie.Avec toi, mon Dieu, nous sommes éclairés d'une brillante lumière et nous pouvons nous livrer sans entrave à nos occupations (cf. Sagesse 17, 19), tandis que ceux qui repoussent tes présents sacrés et toute ouverture spirituelle, tout les paralyse dans l'épouvante : « Le murmure du vent, le chant mélodieux des oiseaux dans les rameaux épais, le bruit rythmé des eaux précipitant leur cours, le fracas retentissant des rochers s'écroulant, la course invisible des animaux bondissant, les hurlements des fauves féroces, l'écho se répercutant dans les cavités des montagnes » (Sagesse 17, 18-19). Avec toi, nulle crainte à avoir. Tu es l'Esprit de joie et de paix. Tu es éternellement fidèle à ta parole et tu fais droit aux opprimés, tu donnes du pain aux affamés, tu délivres les captifs, tu ouvres les yeux des aveugles, tu redresses ceux qui sont courbés, tu aimes les justes, tu soutiens la veuve et l'orphelin (cf. Psaume 146 (145), 7-9).
Il n'y a pas de mérite de notre part quand nous voyons à quel point tu règles toutes choses pour notre bonheur et pour ta gloire. La crainte filiale, « qui est le début de la sagesse, est créée avec les hommes dès le sein de leur mère » (Sirac le Sage 1, 16). C'est pur don de ta part. Don divin qui nous vaut toutes tes faveurs. En effet, « vous qui craignez le Seigneur, attendez sa miséricorde » (Sirac le Sage 2, 7). « Les âmes des justes sont dans la main de Dieu » et, même si elles semblent délaissées par lui, mortes aux yeux du monde, elles « sont dans la paix » (Sagesse 3, 1.3).
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