L'athéisme : une incohérence
L'athéisme : une incohérence
Certains font profession d'athéisme. C'est même plutôt bien vu dans nombre de milieux. Être catholique apparaît ringard. Être athée fait « moderne ». De fait, la négation de Dieu et le combat pour exclure toute référence à Dieu dans la société et dans ses institutions sont des phénomènes récents et essentiellement limités au monde occidental (et nanti).L'on ne voit pas, ou l'on ne veut pas voir, que l'athéisme militant, actif, est une contradiction, une attitude fondamentalement incohérente. (lire la suite) L'on dira en s'en gargarisant, comme Gagarine, le premier cosmonaute : « Je n'ai pas rencontré Dieu dans l'espace. » La science, l'expérience ne nous dient rien d'un Dieu éventuel. Par suite, il n'existe pas. Il est une vue de l'esprit, une infantilisation de l'homme. Ce raisonnement pèche par incohérence, dis-je, car Dieu ne saurait être l'objet d'une connaissance scientifique.
C'est Dieu qui se fait connaître librement et gratuitement à qui il veut et qui meut dans le cœur de l'homme pour qu'il veuille bien l'accueillir. Dire que si Dieu existe, l'homme n'est pas libre et, partant, que l'idée même de Dieu est un obstacle à l'épanouissement de l'homme, fait partie de cette incohérence de l'athée. C'est aussi un sophisme. Et une contre-vérité. Car c'est la dépendance de la créature vis-à-vis de dieu qui fonde sa liberté et son autonomie.
Nos athées feraient bien de réfléchir aux expériences récentes de gouvernements athées, et totalitaires, que sont le communisme et le nazisme. Elles ont abouti à des dénis constants et massifs de liberté, à des atteintes inouïes et jamais égalées de la dignité de l'homme, et ont causé des dizaines de millions de morts, sans compter les conséquences dont le monde subit le contre-coup. Ce n'est pas vraiment le modèle dont nos sociétés ont besoin.
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