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mercredi 3 mars 2010

Le diable mis en déroute (1)

Le diable mis en déroute (1)

Le diable attaque. Il est ridicule de le nier. Et c'est très dangereux. C'est d'ailleurs la grande astuce, le piège principal du démon, que de faire croire qu'il n'existe pas. Il faut être bien naïf pour le croire, garder les yeux clos sur ce qui se passe dans le monde et se méconnaître soi-même. Le diable attaque. À nous de contre-attaquer. Si je vous proposais un moyen infaillible de le mettre en déroute, vous me répondriez avec empressement et vivacité : « Je suis preneur. » Et vous feriez bien. Ce serait une réaction raisonnable, celle de quelqu'un qui a un minimum de sens surnaturel et qui conaît la justesse de ces mots du Seigneur : « Sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15, 5). (lire la suite)
Eh bien ! Je ne vous donnerai pas un, mais deux moyens particulièrement efficaces contre le diable et ses tentations. Deux moyens qui présentent l'avantage d'être très simples, et donc à la portée de tout le monde. Deux moyens expérimentés avec succès par les générations de chrétiens qui nous ont précédés.
Le premier de ces moyens, nous le trouvons déjà dans la Tradition apostolique. « Il faut se rappeler que les chrétiens recouraient souvent au signe de la croix comme à une protection contre les démons. On lit par exemplle dans la Tradition apostolique d'Hippolyte : « Efforce-toi en tout temps de te signer dignement le front, car c'est le signe de la Passion vraiment efficace contre le diable si tu le fais avec foi et non pour être vu des hommes, mais en l'opposant avec science comme un bouclier. L'adversaire en effet, en voyant la force de l'Esprit qui vient du cœur, dès que l'homme montre représentée extérieurement la ressemblance acquise dans la piscine, s'enfuit, non parce que tu l'effraies, mais l'Esprit qui souffle en toi. » Lactance dit de même : « Quelle terreur le signe de la croix inspire aux démons, ceux-là le savent qui ont vu s'enfuir des corps des possédés lorsqu'on les adjurait au nom du Christ » (Institutions divines 4, 27, 1). » (C. Vagaggini, La lutte contre satan dans la liturgie de l'Église, Strasbourg, Trifolium, 2009, p.52).
Il est facile de faire un signe de croix bien fait, sur nous. Pas un geste bâclé, qui ressemble à une grimace ou à une expression burlesque. Mais un signe de croix qui mérite ce nom, tissé d'amour et de reconnaissance, en pensant au Dieu Un et Trine que nous invoquons, et qui nous introduit dans sa vie.
C'est par la Croix que le diable a été vaincu. Il ne supporte pas de voir ce signe lui rappeler sa défaite. Il fuit, piteux.

(à suivre...)

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