La pêche miraculeuse (2)
La pêche miraculeuse (2)
Jésus « vit deux barques amarrées sur le bord. Les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Il monta dans l'une des barques, qui était à Simon, et le pria de s'écarter un peu de la terre. Alors il s'assit et se mit à enseigner les foules de la barque » (Luc 5, 2-3). Jésus a observé les pêcheurs, rentrant du travail et remettant tout en ordre. Il demande sa barque à Pierre. D'une part, le Seigneur veut avoir besoin de nous, se servir de notre intermédiaire pour s'adresser aux foules et toucher les cœurs. D'autre part, il nous demande notre barque. Il s'introduit dans notre vie. Il vient à nous, en nous. Et il nous demande de collaborer avec lui. Entrant ainsi dans notre vie, il nous montre que nous pouvons, que nous devons entrer à notre tour dans la vie des autres. Pour les faire participer à l'annonce du royaume des cieux. (lire la suite) Nous demandons peut-être de quel droit nous pouvons entrer dans la vie d'autrui. C'est Jésus qui est entré le premier dans notre vie, et le baptême nous envoie auprès des autres.« Laissons parler saint Luc : il vit deux barques arrêtées sur les bords du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Il monta dans l’une des barques, qui était à Simon, et pria celui-ci de s’éloigner un peu du rivage ; puis, s’asseyant, de la barque Il enseignait les foules (Luc 5, 2-3) Quand il eut terminé sa catéchèse, il ordonna à Pierre : avance en eau profonde, et lâchez vos filets pour la pêche (Luc 5, 4). C’est le Christ le maître de la barque ; c’est lui qui prépare le travail : il est venu au monde pour cela, pour que ses frères puissent découvrir le chemin de la gloire et de l’amour du Père. L’apostolat chrétien, ce n’est pas nous qui l’avons inventé. Tout au plus y faisons-nous obstacle, par notre maladresse, par notre manque de foi » (saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 260). Notre barque n'est pas un navire pour croisières de luxe... Mais c'est le lieu à partir duquel le Seigneur veut s'adresser à la foule. Ce qui compte, ce n'est pas tant la barque que ce qu'il fait, lui.
« Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Duc in altum ! Pousse en eau profonde et lâchez les filets pour pêcher » (Luc 5, 4). Il s'est adressé d'abord à la foule massée sur le rivage, étagés en cercles le long de la crique. Puis il se retourne vers Simon et lui intime l'ordre de prendre le large. Simon et ses associés viennent de rentrer d'une nuit passée à jeter les filets, qu'ils ont remontés désespérément vides. C'est une grosse déception pour eux. Ils sont revenus d'autant plus fatigués. Ce n'est pas comme cela qu'ils pourront faire vivre leurs familles...
(à suivre...)
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