La pêche miraculeuse (1)
La pêche miraculeuse (1)
Jésus prêche. C'est une attitude habituelle chez lui. Il est venu annoncer la Parole qui sauve, la Parole de Vérité. Il est venu faire retentir la doctrine de vie : « Tu as les paroles de la vie éternelle » (Jean 6, 68). Il est lui-même le chemin à emprunter. Il est la Vérité personnifiée : « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie. Personne ne va au Père que par moi » (Jean 14, 6).Nous avons déjà là une première orientation pour notre vie. En tant que baptisés, nous avons le droit d'annoncer l'Évangile, de proclamer Jésus, mort et ressuscité, Sauveur du monde, Fils de Dieu fait homme, vrai Dieu et vrai Homme, en qui et par qui « nous avons la vie, le mouvement et l'être » (Actes 17, 28), en qui nous pouvons mettre toute notre espérance, (lire la suite) en qui se trouve notre avenir, car « il est le même hier, aujourd'hui et pour l'éternité » (Hébreux 13, 8).
Dieu nous fait connaître sa Parole, et cela, dans le cadre ordinaire de notre vie, en dehors des activités ecclésiastiques, dans le monde. Avec cela nous avons le droit à recevoir de l'Église, des pasteurs, cette Parole qui libère et donne tout son sens à notre vie. Nous avons le droit à la recevoir abondamment. C'est, avec les sacrements, les principaux biens et moyens de salut, les principales res sacrae, « choses sacrées ». Et nous avons aussi le devoir de publier les miséricordes de Dieu envers son peuple, la Bonne nouvelle « jusqu'aux extrémités de la terre » (Actes 1, 8). En commençant par là où nous vivons, où nous devons être des témoins authentiques de Dieu.
« Nous allons accompagner le Christ dans cette pêche divine. Jésus est au bord du lac de Génésareth et les gens se bousculent autour de lui, désireux d’écouter la parole de Dieu (Luc 5, 1). Comme aujourd’hui ! Ne le voyez-vous pas ? Les gens désirent entendre le message de Dieu, bien qu’ils le dissimulent extérieurement. Certains ont peut-être oublié la doctrine du Christ ; d’autres, sans que ce soit de leur faute, ne l’ont jamais apprise, et considèrent la religion comme quelque chose qui n’est pas fait pour eux. Mais soyez convaincus d’une réalité toujours actuelle : tôt ou tard le moment arrive où l’âme n’en peut plus, où les explications habituelles ne lui suffisent plus, où les mensonges des faux prophètes ne la satisfont plus. Alors, sans l’admettre encore, ces personnes ont besoin d’apaiser leur inquiétude avec la doctrine du Seigneur » (saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 260).
(à suivre...)
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