Action de grâces (29)
Action de grâces (29)
Le psalmiste nous affirme, se fondant sur l’expérience universelle : « Ah ! qu’il est bon, qu’il est doux pour des frères d’habiter ensemble » (Ps 133, 1). S’il peut dire cela de deux êtres humains, comment, en quels termes exaltés décrirait-il l’inhabitation de Dieu dans l’âme d’une créature rationnelle, la communauté de biens et d’amour qui s’instaure a fortiori quand le sacrement de l’Eucharistie produit la présence réelle du Fils de Dieu, et avec lui du Père et de l’Esprit Saint, dans l’âme qui vient de communier !« Vrai Dieu et vrai homme » (symbole d’Athanase), tu es de surcroît, Seigneur, devenu mon Frère (lire la suite) aîné en épousant l’humaine nature. « Tu es le premier-né parmi une multitude de frères » (Rm 8, 29). Alors il est naturel — comme une conséquence logique de l’ordre surnaturel — que vivre avec toi soit une cause, une source de joie immense, débordante, d’une joie que rien ne peut altérer ou détruire, que rien ne peut affecter. Tu es mon grand frère et je m’appuie sur toi, j’ai confiance en toi. « J’ai été dans la joie quand on m’a dit : « Allons à la maison du Seigneur » ! » (Ps 122, 1). Et cette joie, nul ne pourra me la ravir, car, Seigneur, nous ne faisons qu’un à nous deux. Tu as prié ton Père pour que « tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous » (Jn 17, 21). Que ta volonté advienne de plus en plus. Sois toujours mon aîné, qui me montre l’exemple pour que, comme toi, je fasse moi aussi la volonté de mon Père qui m’a envoyé réaliser la mission d’évangélisation du monde.
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