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dimanche 18 juillet 2010

Aller à la maison de Dieu (4)

Aller à la maison de Dieu (4)

« A cause de mes frères et de mes amis je dirai : Paix sur toi ! » (Psaume 122, 8). Parce que je veux le bien de tous, que tous découvrent le vrai Dieu, non seulement Jésus-Christ, mais aussi avec lui le Père et le Saint-Esprit. Comme je voudrais que tous soient mes amis, parce qu’ils seraient d’abord devenus les amis de Dieu ! Nous voulons la paix pour tous. La paix entre les nations, la paix entre les groupes humains, si difficile à obtenir, à ce qu’il semble. Mais ce n’est guère étonnant. Car, pour y parvenir, le préalable est la paix avec Dieu. Et comme peu s’en soucient, les conséquences sont là. Pourtant Jésus nous a donné sa paix, il nous l’a confiée. Il a précisé : (lire la suite) « Que vos cœurs ne soient pris ni par l’émoi ni par la frayeur » (Jean 14, 27). Il ne s’agit pas d’une paix factice, fragile, que les hommes peuvent facilement remettre en cause. C’est la Paix de Celui qui est installé à demeure dans le Bien, et qui veut notre bien, notre bonheur.
« A cause de la maison de Yahvé, notre Dieu, je demanderai le bonheur pour toi » (Psaume 122, 9). En raison de l’Eglise, de la sainteté de l’Epouse immaculée du Christ, je demande le bonheur pour tous les hommes, ce bonheur qui ne peut exister qu’à partir de l’union avec Dieu. Seigneur, change notre cœur. Convertis-nous. Car sans toi, hors de toi, nous courons à notre ruine et à l’effondrement. Fais de nous des artisans de paix, de ces gens qui, du coup, sont appelés à plein titre fils de Dieu (Matthieu 5, 9). Tu as indiqué, Seigneur, le lien entre la paix et la filiation divine. Les hommes de Dieu sont des hommes de paix. Voilà qui est dit. Nous apprenons à vivre en bonne entente avec tous, plutôt que de nous quereller avec celui qui nous frappe sur la joue droite (Matthieu 5, 39). La paix est à ce prix. Il faut savoir encaisser des coups avec humilité, ne pas rétorquer en obéissant à la loi du talion. Le Christ a mené la Loi à sa perfection, il l’a sublimée en l’ouvrant au pardon des offenses, sur la patience, sur l’amour de bienveillance pour autrui.
Donne-leur la paix, Seigneur, afin qu’ils puissent aussi être comptés au nombre de tes enfants et éprouver la saine fierté d’être enfants de Dieu ! Nul ne peut ressentir d’aspiration plus noble que celle-là. Enfant de Dieu ! Ce n’est pas rien ! Et si nous en prenons davantage conscience, les conflits, qui ont leur origine dans l’orgueil, disparaissent comme par enchantement. Nous n’en voulons à personne et nous voulons le bien de chaque personne.

(fin)

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