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mardi 20 juillet 2010

Le feu de Dieu (1)

Le feu de Dieu (1)

« Avec le merveilleux naturel de ce qui vient de Dieu, l’âme contemplative déborde du désir de faire de l’apostolat : mon cœur brûlait en moi, à force d’y songer le feu flamba (Psaume 38, 4). De quel feu s’agit-il, si ce n’est de celui dont parle le Christ : je suis venu apporter le feu sur la terre et comme je voudrais qu’il brûle ! (Luc 12, 49). Feu d’apostolat qui se fortifie dans la prière: il n’y a pas de meilleur moyen pour développer, d’un bout à l’autre du monde, cette bataille de paix à laquelle chaque chrétien est appelé à participer: compléter ce qui manque aux souffrances du Christ (Col 1, 24) » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 120). Prière et apostolat sont d’ailleurs deux facettes d’une même activité, consistant à (lire la suite) se sanctifier pour sanctifier le monde et nos semblables, pour nous efforcer d’avancer tous ensemble à la rencontre de notre Dieu. Le cri du Seigneur ne peut résonner dans le désert, mais il doit rencontrer un écho dans notre âme. Si nous l’écoutons attentivement, il suscite en nous le désir de répondre, de le reprendre à notre compte, de nous mettre au service de ce plan éminemment apostolique du Seigneur. Toute sa vie, tout son être, est tendu vers cet accomplissement de sa mission. Le feu de son Amour est appelé à brûler dans les cœurs, à se répandre dans le monde. Il faut qu’il se communique de proche en proche. Et comment cela se fera-t-il si ce n’est parce que chacun de nous le relaye ? « Tu écrivais ces lignes : « Ô mon Roi, je t'entends t'écrier d'une voix forte, qui résonne encore à mes oreilles : « ignem veni mittere in terram, et quid volo nisi ut accendatur ? » — Je suis venu apporter le feu sur la terre, et que désiré-je, sinon qu'il brûle ? » Et tu ajoutais : « Seigneur, je Te réponds avec mes sens et mes facultés, de tout mon être : « ecce ego quia vocasti me ! » — me voici parce que Tu m'as appelé ! — Ainsi doit être ta réponse dans la réalité de tous les jours » (saint Josémaria, Forge, n°52).
Une chose est de manifester notre disponibilité, notre volonté d’œuvrer dans la vigne du Seigneur, une autre est d’y arriver, de réussir à faire nôtres les sentiments du Christ et de travailler à ce que le message de l’Evangile gagne du terrain. Nous trouvons des obstacles en nous-mêmes. Ce sont les premiers et les plus importants. Car si nous arrivons à supprimer ces obstacles intérieurs, nous nous jouerons facilement des autres. Ils ne nous ralentiront pas. Mais nous saurons passer par-dessus ou les contourner, avec l’aide de la grâce de Dieu. C’est pourquoi nous disons : « Ô Jésus..., fortifie nos âmes ! Aplanis le chemin ! Et surtout, enivre-nous d'Amour : fais ainsi de nous des foyers brûlants, qui enflamment la terre du feu divin que Tu es venu nous apporter » (Ibid., n° 31).

(à suivre…)

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