Enfants de Dieu (1)
Enfants de Dieu (1)
« N’est-ce pas lui, ton Père, qui t’a procréé, lui qui t’a fait et par qui tu subsistes ? » (Deutéronome 32, 6). Interrogation essentielle, qui vise à nous faire prendre conscience de notre dignité exceptionnelle. Certes tout a été créé par Dieu. Mais nous, les hommes, nous avons été « procréés ». « Moi même, aujourd’hui, je t’ai engendré » (Psaume 2, 7). Cet « aujourd’hui » est le jour de notre baptême, quand la grâce sanctifiante a fait irruption en nous pour la première fois et nous a transformées. « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas » (Luc 21, 33), et nous, nous subsisterons, parce que notre âme est immortelle. Nous subsistons en Dieu, car seule la grâce peut nous faire vivre de la vraie Vie, de la Vie que Dieu est lui-même : « Je suis le Pain de Vie descendu du ciel » (Jean 6, 5).Aimés et choyés de Dieu comme nous le sommes, (lire la suite) il est en droit de nous adresser cette injonction « Marche en ma présence et sois parfait » (Genèse 17, 1), c’est-à-dire soit « saint et irréprochable » (Colossiens 1, 22), car, précisément, il nous a appelés « pour être saints et immaculés en sa présence, dans l’amour » (Ephésiens 1, 4). « Dieu est mon Père ! Si tu médites bien cela, tu ne voudras pas sortir d'une considération aussi consolante. — Jésus est mon Ami très cher (encore une autre découverte de taille) ! Il m'aime de toute la folie divine de son Cœur. — L'Esprit Saint est mon Consolateur ! Il guide mes pas tout au long de mon chemin. Penses-y bien ! Tu es à Dieu..., et Dieu est à toi » (saint Josémaria, Forge, n° 2). C’est une considération dont nous ne devons pas sortir, qui doit rester gravée au fer rouge, en lettres de feu dans notre cœur. Nous avons été procréés, engendrés à la vie de la grâce par Dieu, et recréés par la mort de son Fils sur la Croix, qui a brisé les chaînes de l’esclavage du péché. » « Car le péché n'aura pas d'empire sur vous, parce que vous n'êtes pas sous la Loi, mais sous la grâce » (Romains 6, 14).
Notre Rédemption ayant eu lieu, nous pouvons désormais repousser le péché, tout péché, et marcher en présence de Dieu, « dans la justice et la sainteté, tous les jours de notre vie » (Ephésiens 4, 24). »Un fils honore son père, un serviteur craint son maître » (Malachie 1, 6). Et comment pouvons-nous honorer notre père en dehors de toute crainte servile, en véritables enfants que nous sommes ? En agissant comme il l’attend de nous, en faisant ce qui lui plaît (Jean 8, 29).
(À suivre…)
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