Quand Dieu nous abandonne (1)
Quand Dieu nous abandonne (1)
« Même quand je marche dans une vallée pleine d’ombre, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton, c’est mon réconfort » (Psaume 23, 4). Nous avons confiance en Dieu, parce que « Yahvé est mon pasteur : je ne manque de rien » (Psaume 23, 1). « Comme le berger, il paîtra son troupeau ; de son bras il recueillera les agneaux et les portera dans son sein ; il conduira doucement celles qui allaitent » (Isaïe40, 11).Tout cela est très beau, presque trop beau. Mais que dire quand les malheurs fondent sur nous ? Que reste-t-il de notre assurance (lire la suite) quand nous manquons de moyens matériels, quand des problèmes de santé se font jour, quand nous sommes la proie d’inimitiés tenaces, quand des conflits et des guerres se déclenchent… ? Ne ressentons-nous pas alors comme un abandon de la part de Dieu ? « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné, loin de mes appels, des paroles de ma plainte ? » (Psaume 22, 2).
Mais cet abandon est relatif. Car notre Dieu n’est pas un Dieu changeant, soumis à des variations de caractère, à des sautes d’humeur. Cette déréliction est permise par Dieu pour que nous fassions l’expérience de son amour. C’est une grâce qu’il nous octroie pour que nous sachions nous unir à la Croix de son Fils. Oui, c’est Dieu qui se penche sur nous pour sculpter notre âme et en faire un autre Christ. Dieu ne nous fait pas défaut, même quand il semble nous abandonner. Notre Dieu n’est pas un Dieu lointain. Crions vers lui : « Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi, car en toi mon âme cherche un refuge ! Je me réfugie à l’ombre de tes ailes, jusqu’à ce que la calamité soit passée. Je crie vers le Dieu Très-Haut, le Dieu qui fut pour moi bon » (Psaume 57, 2-3).
Il a manifesté sa bonté et il la manifestera encore et toujours. Car Dieu est foncièrement bon. Il est la Bonté même. Et il ne peut vouloir que le bien pour nous.
Dieu est omniprésent d’une présence d’amour. Il nous redit sans cesse : « C’est d’un amour éternel que je t’ai aimé, aussi je t’ai conservé ma faveur » (Jérémie 31, 3). En dépit de tout.
(à suivre…)
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