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mercredi 15 juin 2011

Arrêts sur christianisme (68)

Arrêts sur christianisme (68)

Le principe du service est l'un des plus beaux cadeaux du christianisme au monde. Il manifeste l'amour désintéressé du chrétien, à l'image du Christ venu pour servir et non pour être servi, et s'applique à tous les aspects de la vie.
C'est en substance ce qu'a affirmé le P. Raniero Cantalamessa, ofmcap, prédicateur de la Maison pontificale, dans sa quatrième prédication de Carême, intitulée « L'amour actif », prononcée ce vendredi matin, en présence du pape Benoît XVI et de la curie romaine, dans la chapelle Redemptoris Mater, au Vatican.
Le P. Cantalamessa a souligné que le principe du service est « un des plus beaux cadeaux » que le christianisme ait fait au monde. C'est à travers ce principe que « l'évangile influence le plus et de manière la plus bénéfique le social ».
Il a rappelé que « Jésus a fait du service un des piliers de son enseignement ». Il affirmait en effet qu'il était venu « pour servir et non pour être servi ».
« Le service est un principe universel, a poursuivi le prédicateur capucin. Il s'applique à tous les aspects de la vie : l'Etat devrait être au service des citoyens, le responsable politique au service de l'Etat, le médecin au service des malades, l'enseignant au service des élèves... Mais il s'applique de manière toute spéciale aux serviteurs de l'Eglise ».
« Le service n'est pas, en soi, une vertu (...) mais naît de diverses vertus, surtout de l'humilité et de la charité. C'est une manière dont se manifeste cet amour qui « ne recherche pas ses propres intérêts, mais plutôt ceux des autres » (cf. Philippiens 2, 4), qui donne sans rien attendre en retour », a-t-il expliqué.
« Jésus affirme que dans son Eglise, c'est surtout celui « qui gouverne » qui doit être « comme celui qui sert » (Luc 22, 26), le premier doit être « le serviteur de tous » (Marc 10, 44).
Le prédicateur de la Maison pontificale a conclu en invitant à méditer les paroles du Christ à ses disciples, après le lavement des pieds : « Comprenez-vous ce que je vous ai fait ? Vous m'appelez Maître et Seigneur, et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. Car c'est un exemple que je vous ai donné, pour que vous fassiez, vous aussi comme moi j'ai fait pour vous » (Jean 13, 12-15).
OME, Vendredi 15 avril 2011 (ZENIT.org)

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