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mercredi 29 juin 2011

La guérison de l’aveugle de naissance (6)

La guérison de l’aveugle de naissance (6)

« Nous savons que Dieu n'exauce point les pécheurs ; mais si quelqu'un l'honore et fait sa volonté, c'est celui-là qu'il exauce » (Jean 9, 31). Si nous voulons que Dieu exauce nos prières, nous devons nous présenter devant lui avec un cœur pur. « Un cœur contrit et humilié, Dieu ne le dédaigne pas » (Psaume 51, 19), ne le repousse pas, bien au contraire. Tous les moments sont bons pour demander pardon, pour purifier notre âme dans le sacrement de la réconciliation, pour aérer notre âme et en faire sortir les miasmes du péché. Dieu est prêt à exaucer celui qui fait sa volonté, non la sienne propre. Rappelons-nous l’orgueilleux, tel le pharisien qui méprise le publicain qu’il condamne par avance comme pécheur (cf. Luc 18, 9-14), n’est pas écouté de Dieu. (lire la suite)
Quelle est notre volonté effective de nous convertir ? Effective, c’est-à-dire à quoi se remarque-t-elle ? Quelles résolutions concrètes avons-nous prises ? Sur quels points faisons-nous porter notre lutte ?
Sommes-nous réellement disposés à nous laisser changer, transformer et guérir par le Seigneur, à sortir de certaines habitudes, d’une certaine routine, pour suivre le Christ de plus près ? Non seulement pour qu’il nous écoute davantage et exauce nos demandes, mais plus fondamentalement pour lui rendre gloire et l’aimer davantage.
« Celui qui m’aime mettra en pratique ce que je dis, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous nous établirons à demeure chez lui » (Jean 14, 23).
Voyez-vous ? C’est une affirmation sublime du Seigneur, qui traduit tout l’amour qu’il nous porte et le désir profond qui l’habite de nous faire partager sa vie. En prenons-nous les moyens ? Sommes-nous bien préparés à le recevoir, à l’accueillir en nous ? « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement un mot, et mon âme sera guérie. » Un seul mot. Ce mot, nous le connaissons, c’est : « Conversion. »
« Si cet homme n'était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. » Ils lui répondirent : « Tu es né tout entier dans le péché, et tu nous fais la leçon ? »
Et ils le chassèrent » (Jean 9, 33-34). Ils n’acceptent pas la leçon. Ils ne sont pas prêts à en examiner le bien-fondé. Nous voyons l’importance de la droiture d’intention. Sans elle, nous nous fermons à la Vérité, c’est-à-dire à Dieu, qui est la Vérité (Jean 14, 6). Nous nous rendons volontairement – et donc coupablement – incapables de la comprendre, de l’accueillir pour y conformer notre vie. « Celui qui m’aime mettra en pratique ce que je dis… »

(à suivre…)

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