Marie, la « femme eucharistique » (2)
Marie, la « femme eucharistique » (2)
Marie est la « nouvelle Ève ». Elle a renversé la situation corrompue par Ève (et par Adam). Elle est la nouvelle Ève : « La désobéissance dont le diable avait été le principe prit fin de la même façon qu'elle avait commencé. Vierge encore et sans corruption, Ève reçut dans son cœur la parole du Serpent et, par là, enfanta la désobéissance et la mort. Mais Marie, la Vierge, l'âme pleine de foi et d'allégresse, répondit à l'Ange qui lui annonçait l'heureux message : Qu'il me soit fait selon votre parole ! C'est d'elle qu'est né Celui par qui Dieu renverse le Serpent, ainsi que les anges et les hommes qui lui ressemblent, tandis qu'il délivre de la mort ceux qui font pénitence de leurs fautes et qui croient en lui » (saint Justin, Dialogue avec Triphon 100). (lire la suite)« La grâce qui parvient à l'humanité à travers Marie est beaucoup plus abondante que les dommages qui proviennent du péché de nos premiers parents. En Marie, comme en aucune autre créature humaine, nous voyons le triomphe de la grâce sur le péché, nous voyons s'accomplir la prophétie de la Genèse « de la descendance de la femme » qui « écrase la tête » du serpent infernal » (Jean-Paul II, Homélie à Sainte-Marie-Majeure, 8 décembre 1985).
Marie, l’Immaculée conception, était le digne réceptacle préparé de toute éternité par la Très Sainte Trinité, en qui nul obstacle ne s’opposait à la venue de Dieu en elle, tout comme il en allait pour nos premiers parents avant qu’ils ne commissent le péché originel. Mais nous, il importe que nous suivions le conseil de l’écrivain ecclésiastique de dire au Seigneur « que vous ne mettez aucunement votre confiance dans vos mérites, votre force et vos préparations, comme Ésaü, mais dans celles de Marie, votre chère Mère, comme le petit Jacob dans les soins de Rébecca ; que, tout pécheur et Ésaü que vous êtes, vous osez vous approcher de sa sainteté, appuyé et orné des mérites et vertus de sa sainte Mère » (saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Traité de la vraie dévotion, n° 268).
(à suivre…)
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