Jésus travaille toujours (3)
Jésus travaille toujours(3)
« Tandis qu’il était à Jérusalem pendant la Pâque, durant la fête, beaucoup crurent en lui, en voyant les miracles qu’il accomplissait » (Jean 2, 23). Mais pas seulement à ce moment-là. Ces miracles ne suffisaient pas à ouvrir pleinement les yeux de ses contemporains, qui se demandaient : « Quand le Messie viendra, fera-t-il plus de miracles que n’en a fait celui-ci ? » (Jean 7, 31). Le prophète avait annoncé : « Malheur à ceux qui se croient sages, et se prennent pour intelligents » (Isaïe 5, 21),ce qui est le propre des esprits forts, manifestement si nombreux à l’époque du Christ. et de nos jours encore, parmi nos rationalistes fieffés.Jésus, tout en gardant patience, en appelle au témoignage de tout ce qu’il fait : (lire la suite) « Quand même vous ne me croiriez pas, du moins croyez en ces œuvres, et vous saurez de science sûre que le Père est en moi et que je suis dans le Père » (Jean 10, 38). De science sûre. Encore faut-il ne pas avoir la « nuque raide » (Exode 32, 9), ni un « cœur de pierre » (Ezéchiel 36, 26) pour croire. « Mon enseignement n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il saura, pour ce qui est de cet enseignement, s’il vient de Dieu, ou si je parle de mon propre chef » (Jean 7, 16-17). Tout le problème est là : que les gens veuillent effectivement faire la Volonté de Dieu et ne cherchent pas leur « gloire personnelle » (Jean 7, 18).
Peut-être était-il trop tôt pour que les interlocuteurs de Jésus le comprennent ? Lui-même annonce : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, vous reconnaîtrez alors que c’est Moi, et que je ne fais rien de mon propre chef, mais que ce que je dis est cela même que le Père m’a enseigné » (Jean 8, 28).
Jésus enseigne inlassablement et accompagne sa prédication de signes sensibles, de faits prodigieux, qui constituent ce que nous appelons des « motifs de crédibilité ». ils sont corroborés ; avalisés par le témoignage même de Dieu le Père. « Moi, le témoignage que j’ai est plus grand que celui de Jean : les œuvres que le Père m’a donné à accomplir, ces œuvres mêmes que je fais me rendent témoignage que c’est le Père qui m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé m’a rendu lui-même témoignage » (Jean 5, 36-37).
Il l’a fait au jour du baptême de Jésus par son cousin Jean-Baptiste : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur » (Matthieu 3, 17). Il l’a renouvelé lors de la transfiguration de Jésus dans la gloire qu’il tient du Père, sur le mont Thabor : « Celui-ci est mon Fils élu : écoutez-le ! » (Luc 9, 35). Il est « mon élu, que j’agrée ; j’ai mis tout ma joie en lui » (Isaïe 42, 1). « Moi-même, aujourd’hui je t’ai engendré » (Psaume 2, 7), dans l’aujourd’hui éternel qui est l’aujourd’hui permanent de Dieu.
(à suivre…)
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