L’Ascension (3)
Les trois amis de Jésus apportaient en Provence le climat affectueux de leur foyer de Béthanie, prolongeant la présence du Christ parmi nous. Ce Christ qui est désormais mort et ressuscité, et qui est assis à la droite du Père, d’où il reviendra pour juger les vivants et les morts (cf. 2 Timothée 4, 1). Ce Christ qui vit parmi nous, car « là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d’eux » (Matthieu 18, 19). Et voici que « je suis avec vous toujours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28, 20) et au-delà même, pour l’éternité bienheureuse de la gloire céleste à laquelle je vous destine.
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Il est resté d’une manière ineffable dans le très saint sacrement de l’Eucharistie, réellement et substantiellement présent pendant la sainte messe et dans nos tabernacles. Nous pouvons ainsi prolonger notre conversation intime avec le Seigneur. « Il est vrai que notre tabernacle, je l’appelle toujours Béthanie… — Deviens l’ami des amis du Maître : Lazare, Marthe, Marie. — Après quoi tu ne me demanderas plus pourquoi j’appelle notre tabernacle Béthanie » (saint Josémaria, Chemin, n° 322). C’est un conseil fort utile et avisé.
C’est pourquoi sainte Thérèse pouvait dire, dans une remarque autobiographique : « Notre Seigneur lui avait donné une foi si vive à une âme], que lorsqu’elle entendait dire à quelqu’un ql aurait souhaité d’être venu au monde dans le temps que Jésus-Christ, notre Sauveur et tout notre bien, conversait avec les hommes, elle en riait en elle-même, parce que, croyant jouir aussi véritablement de sa présence dans la très sainte Eucharistie qu’elle aurait pu le faire alors, elle ne comprenait pas qu’on pût désirer davantage » (sainte Thérèse d’Avila, Le Chemin de la perfection 34).
(suite : nos Béthanies)
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