L’entrée triomphale à Jérusalem (3)
C’est le trône que Jésus a choisi pour entrer à Jérusalem – cet âne bien quelconque – et pour se rendre présent dans le monde, la pauvre étable de notre âme dont la propreté laisse tant à désirer… Il veut régner à partir de là. Sans façon. Sans éclat. Mais bien réellement. « Rappelez-vous les traits caractéristiques de l’âne, non de ceux du vieil âne, têtu et rancunier qui se venge d’une ruade traîtresse, mais de ceux de l’âne jeune, aux oreilles dressées comme des antennes, austère dans sa nourriture, obstiné dans le travail, au trot allègre et décidé. Certes, il existe des centaines d’animaux plus beaux, plus habiles et plus cruels, mais c’est lui qu’a choisi le Christ pour se présenter en roi au peuple qui l’acclamait. Car Jésus n’a que faire de l’astuce calculatrice, de la cruauté des cœurs froids, de la beauté qui brille mais qui n’est qu’apparence. Notre Seigneur aime la joie d’un cœur jeune, la démarche simple, la voix bien posée, le regard limpide, l’oreille attentive à sa parole affectueuse. C’est ainsi qu’Il règne dans l’âme » (saint Josémaria,
Quand le Christ passe, n° 281).
(suite : la vie à Béthanie)
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