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jeudi 8 novembre 2007

La mémoire des défunts (1)


La mémoire des défunts (1)

La piété populaire, au même titre que la liturgie, est très attentive à mettre en valeur la mémoire des défunts, et elle exhorte notamment les fidèles à se tourner vers Dieu pour lui adresser des prières de suffrages en faveur de ceux qui sont décédés. […]
Il est avant tout nécessaire que les diverses expressions de la piété populaire soient bien enracinées dans les éléments essentiels qui constituent la foi chrétienne, c’est-à-dire, en l’occurrence, la signification pascale de la mort de ceux qui, par le Baptême, (lire la suite) ont été incorporés au mystère de la mort et de la résurrection du Christ (cf. Rm 6, 3-10), l’immortalité de l’âme (cf. Lc 23, 43), la communion des saints, car « l’union de ceux qui sont encore en chemin, avec leurs frères qui se sont endormis dans la paix du Christ, n’est nullement interrompue ; au contraire, selon la foi constante de l’Église, cette union est renforcée par l’échange des biens spirituels » : « notre prière pour eux peut non seulement les aider mais aussi rendre efficace leur intercession », de même que la résurrection de la chair, la manifestation glorieuse du Christ, « qui viendra juger les vivants et les morts », la récompense ou, au contraire, le châtiment en fonction des œuvres accomplies par chacun, et, enfin, la vie éternelle.
Les usages et les traditions de certains peuples dans le domaine spécifique du « culte des morts » sont profondément marqués par des éléments particuliers, qui font partie de leur culture locale : il s’agit notamment de conceptions anthropologiques qui sont liées au désir de prolonger les liens familiaux, et plus généralement, les relations sociales et amicales, avec les défunts. […]
L’erreur doctrinale et pastorale, qui consiste à « occulter la mort et les divers éléments qui l’entourent », est très répandue dans la société moderne, ce qui entraîne souvent des conséquences dommageables.
Les médecins, le personnel médical et les proches parents estiment souvent qu’il est de leur devoir de cacher au malade le caractère imminent de sa mort, et il est vrai aussi que ce dernier meurt presque toujours hors de sa maison du fait des progrès de l’hospitalisation. (...)

(à suivre...)

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