Les indulgences (2)
Les indulgences (2)
L'Église accorde une indulgence partielle à ce qui prolonge aujourd'hui prière, jeûne et aumône : « Les fidèles sont invités à pénétrer d'esprit chrétien les actions quotidiennes et à chercher la perfection de la charité dans leurs occupations ordinaires » (Paul VI, constitution apostolique Indulgentiarum doctrina, Norme IV.1). En premier lieu, « l'indulgence partielle est accordée au croyant qui, en accomplissant des devoirs et en supportant les adversités, élève avec une humble confiance son esprit vers Dieu, en ajoutant, ne fût-ce que mentalement, une pieuse invocation » (prière). Il suffit donc, (lire la suite) par exemple, d'offrir son travail, d'y mettre une intention surnaturelle, pour obtenir l'indulgence, ou de travailler en ayant sous les yeux un crucifix, ce qui contribue à réaliser la tâche avec sérieux, sans relâcher son effort (aumône).Ensuite, « l'indulgence partielle est accordée au croyant qui avec esprit de foi et un cœur compatissant s'emploie de sa personne ou de ses biens au service de ses frères dans le besoin ».
Elle l'est enfin « au croyant qui, en esprit de pénitence, se prive spontanément de quelque chose de permis et d'agréable » (jeûne).
Pour obtenir l'indulgence, le fidèle doit prier aux intentions du pape, accomplit l'œuvre prescrite (aller dans tel sanctuaire, par exemple), avoir l'intention d'obtenir l'indulgence, détester le péché, se confesser et communier dans les huit jours.
(voir Bertrand de Margerie, s.j., Le Mystère des Indulgences, Paris, 1998.)
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