Trois venues du Christ (2)
Trois venues du Christ (2)
Continuons de nous interroger sur la venue du Christ, à laquelle nous prépare le temps liturgique de l'Avent qui commencera le 2 décembre prochain. Le saint-père poursuivait sa réflexion, dans l'homélie citée hier, en ajoutant :« Paul conclut sa Lettre par un souhait, nous pourrions même dire par une prière. Le contenu de la prière que nous avons entendue est qu'ils soient saints et irréprochables au moment de la venue du Seigneur. La parole centrale de cette prière est « venue ». (lire la suite) Nous devons nous demander : que signifie venue du Seigneur ? En grec c'est la « parousie », en latin l'« adventus » : « avent », « venue ». Qu'est cette venue ? Nous concerne-t-elle ou non?
Pour comprendre la signification de cette parole et donc de la prière de l'Apôtre pour cette communauté et pour les communautés de tous les temps — également pour nous — nous devons nous tourner vers la personne grâce à laquelle s'est réalisée de manière unique, singulière, la venue du Seigneur : la Vierge Marie. Marie appartenait à cette partie du peuple d'Israël qui, à l'époque de Jésus, attendait de tout son cœur la venue du Sauveur. Et à partir des paroles, des gestes rapportés par l'Évangile nous pouvons voir comment Elle vivait réellement plongée dans les paroles des Prophètes, elle était tout entière en attente de la venue du Seigneur. Toutefois, elle ne pouvait pas imaginer comment cette venue se serait réalisée. Peut-être attendait-elle une venue dans la gloire. C'est pourquoi fut d'autant plus surprenant pour elle le moment où l'Archange Gabriel entra dans sa maison et lui dit que le Seigneur, le Sauveur, voulait prendre chair en elle, d'elle, voulait réaliser sa venue à travers elle. Nous pouvons imaginer l'émotion de la Vierge. Marie, avec un grand acte de foi, d'obéissance, dit oui : « Me voici, je suis la servante du Seigneur. » Ainsi, elle est devenue « demeure » du Seigneur, véritable « temple » dans le monde et « porte » à travers laquelle le Seigneur est entré sur la terre » (Benoît XVI, Homélie, 26 novembre 2005).
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