Le Christ vit (2)
Le Christ vit (2)
Présent parmi nous, présent en nous, le Seigneur rassasie tous les besoins de notre pauvre cœur, qui aspire à voir Dieu, à vivre avec Dieu et de Dieu. C'est pourquoi nous pouvons dire que l'Eucharistie est déjà un début de ciel et d'éternité. Le Christ, Dieu, vit en nous, lui qui est éternel. C'est vers Lui, tout comme vers le Père et le Saint-Esprit que nous allons. Et voici qu'Il a pris les devants pour nous faciliter la tâche, qu'il s'est placé au bord de notre chemin, du chemin de notre vie, (lire la suite) pour que nous l'invitions, si nous le voulons, à marcher avec nous, pour nous conduire au Père.« Moi, je m'émerveille devant ce mystère d'Amour » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 161). Il y a vraiment de quoi ! Jésus partage notre vie à un point que nous ne pouvons pas soupçonner. Le progrès dans la vie chrétienne consiste à nous « diviniser » progressivement, à nous déifier, de sorte que nous devenions alter Christus, ipse Christus, un autre Christ, le Christ lui-même. C'est une expression très forte, du point de vue théologique est ascétique, que saint Josémaria, le fondateur de l'Opus Dei, utilisait fréquemment pour décrire le processus de la sanctification. Il disait, par exemple que « Embrasser la foi chrétienne, c’est s’engager à poursuivre la mission de Jésus parmi les créatures. Chacun d’entre nous doit être alter Christus, ipse Christus, un autre Christ, le Christ lui-même. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons mener à bien cette vaste, cette immense entreprise qui n’aura jamais de fin : sanctifier de l’intérieur toutes les structures temporelles en y portant le ferment de la Rédemption » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 183).
Mais, en définitive, il n'y a pas de quoi nous surprendre. N'est-ce pas ce à quoi saint Paul est parvenu quand il s'exclame : « Ce n'est plus moi qui vis, c'est le Christ qui vit en moi » (Galates 2, 20) ?
(à suivre...)
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