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dimanche 2 janvier 2011

Dieu nous console (1)

Dieu nous console (1)

(((Début de la note))).Parlant du moment où son peuple sera enfin parvenu dans la Terre promise, Dieu dit : « De là vous chercherez Yahvé, votre Dieu, et tu le trouveras, pourvu que tu le cherches de tout ton cœur et de toute ton âme » (Exode 4, 29). La nouvelle terre promise, pour nous, c’est le Christ lui-même qui se donne à nous dans l’Eucharistie. Il est le pays où il fait bon vivre. Il est la terre qui nous accueille et qui déverse en abondance dans notre âme le lait et le miel (cf. Exode 3, 8).
Avoir le Christ pour soi, l’avoir éventuellement chez soi, est source de grande joie et d’une force incoercible qui nous permet de surmonter les épreuves et efface même ma douleur. C’est cette joie immense que le bienheureux cardinal John Newman veut nous faire partager : neau.blogspot.com/2011/01/dieu-nous-console-1.html">(lire la suite) « C’est un bienfait si inconcevable d’avoir le Christ en son corps présent chez soi, dans ses murs ; cela dissipe tous les autres privilèges et détruit – ou pourrait le faire – toute souffrance. Savoir qu’Il est tout proche, avoir l’occasion, durant la journée, d’aller vers Lui à tout moment ! Soyons sûrs, mon ami, que vous n’êtes pas oublié, quand je me trouve ainsi en Sa présence » (cité dans Wilfrid Ward, The Life of J. H. Cardinal Newman).
Cette présence de Dieu permet de partager avec lui toutes nos aspirations et de lui faire part de ce qui nous tient à cœur, de lui parler de nos amis. Ce Dieu qui nous fortifie – « je peux tout dans celui qui me rend fort » (Philippiens 4, 13) – nous rend à même de conforter les autres, de les porter dans notre prière, de les soutenir par les petits sacrifices que nous offrons pour eux tout au long de la journée. C’est l’enseignement de Paul aux Corinthiens : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que nous puissions, grâce à la consolation que nous recevons nous-mêmes de Dieu, consoler ceux qui sont affligés en quoi que ce soit » (2 Corinthiens 1, 3-4).
Non content de nous ouvrir cette perspective très surnaturelle, qui fait la part belle à notre prochain et nous invite à vivre à fond le commandement suprême de l’amour, l’Apôtre ajoute : « Tout comme, en effet, les souffrances du Christ sont pour nous en surabondance, de même aussi, par le Christ, notre consolation est en surabondance » (2 Corinthiens 1, 5). « J’endure tout à cause des élus, afin qu’eux aussi obtiennent le salut qui est dans le Christ Jésus, avec la gloire éternelle » (2 Timothée 2, 10). Toute la vie de l’Apôtre n’est vécue que pour les fidèles des communautés qu’il a fondées. Il pense continuellement à eux. Il donne sa vie pour eux. « Sommes-nous affligés ? C’est pour votre consolation et votre salut. Sommes-nous consolés ? C’est pour votre consolation » (2 Corinthiens 1, 6).

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