La nécessité de lire l’Ecriture Sainte (3)
La nécessité de lire l’Ecriture Sainte (3)
« Bien sûr, ceux-là ne peuvent lire les livres saints, qui, comme je l’ai déjà dit, s’appliquent à s’enivrer jusqu’au milieu de la nuit. Mais nous, si nous voulons plaire à Dieu et penser bien attentivement au salut de notre âme, nous devons aimer la sobriété et fuir loin l’ivresse, comme une fosse d’enfer. Soyez attentifs, je vous en prie, frères ; vous n’ignoriez pas ce que je vous dis » (saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 6, 2).Sans aller jusqu’à s’enivrer, il est vrai que nous consacrons un temps plus ou moins long à des choses inutiles, ou en tout état de cause nettement moins importantes que la lecture de la Sainte Ecriture, (lire la suite) divinement inspirée. Et qu’avec un minimum de bonne volonté, nous pouvons trouver facilement un peu de temps pour lire, méditer et approfondir la Sainte Ecriture, de sorte que nous y trouvions toujours la nourriture enrichissante, que nous y découvrions toujours un enseignement collant à nos besoins, parce que la Bible est d’une richesse infinie et inépuisable. Qui en fait l’expérience ne cesse de s’en émerveiller, à juste titre.
« Vous donc, frères, je vous en prie et je vous le redemande instamment : qui que vous soyez, si vous savez lire, relisez très fréquemment l’Ecriture Sainte (…). Car la lumière de l’âme et sa nourriture éternelle ne sont rien d’autre que la parole de Dieu, sans laquelle l’âme ne peut ni voir ni vivre ; en effet, comme notre chair meurt si elle ne prend pas de nourriture, ainsi notre âme également s’éteint si elle ne reçoit pas la parole de Dieu » (Ibid.). Ne restons pas sourds à cet appel de bon sens, qui répond à notre intérêt bien compris.
(fin)
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