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mercredi 2 mars 2011

L’Amour de Dieu pour nous (1)


L’Amour de Dieu pour nous (1)

Saint Paul rappelle aux chrétiens d’Ephèse la condition dans laquelle ils se trouvaient avant de recevoir l’annonce de l’Evangile : « Vous aussi, vous étiez à l’état de mort pour les fautes et les péchés que jadis vous commettiez couramment en suivant le courant de ce monde, à la manière du prince qui règne dans les airs, de l’esprit qui exerce actuellement son action chez les hommes rebelles » (Éphésiens 2, 1-2). Les chrétiens d’Ephèse provenaient pratiquement tous du paganisme. Mais ce rappel peut s’adresser aussi à chacun de nous, dans la mesure où nous sommes marqués par le péché originel, et donc « fils de la colère ».
Mais voilà, « Dieu, dans la richesse de sa miséricorde, (lire la suite) poussé par le grand amour dont il nous a aimés, nous a fait revivre avec le Christ, alors que nous étions en l’état de mort pour nos fautes » (Éphésiens 2, 4-5). En effet, Lorsque sont apparus la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes , il nous a sauvés (Tite 3, 4-5). C’est une vérité extrêmement consolante. La grande réalité de la vie chrétienne : « La grâce salvatrice de Dieu, en effet, est apparue à tous les hommes » (Tite 2, 11). Mais les hommes n’acceptent pas tous cette bonté et cet amour de Dieu, et donc ne veulent pas tous entrer dans le mystère de la grâce salvatrice : « Nous aussi, nous étions de ceux-là, quand nous vivions jadis plongés dans les convoitises de la chair, soumis aux ordres de la chair et des désirs mauvais, et nous étions par nature voués à la colère divine tout comme les autres » (Éphésiens 2, 3). Eux, ils veulent rester dans cette condition qui, croient-ils, les arrange. Peut-être face au monde, mais certainement pas face à Dieu.
« C’est par grâce que vous êtes sauvés » (Éphésiens 2, 5). Il n’y a de salut qu’en Jésus-Christ. « Aussi bien, nous croyons que c’est par la grâce du Seigneur Jésus que nous sommes sauvés » (Actes 15, 11). Refuser le Christ, c’est se fermer à la grâce. Or, la grâce est absolument nécessaire pour le salut. Nous ne connaissons pas d’autre voie que celle-là.
Donc, dans son amour et sa miséricorde, Dieu « nous a ressuscités avec lui et nous a fait asseoir avec lui dans les cieux en la personne du Christ Jésus » (Éphésiens 2, 6). Par lui, il « nous a octroyé toutes sortes de bénédictions spirituelles dans le Christ » (Éphésiens 1, 3). Jésus est remonté auprès de son Père avec son humanité très sainte, faisant en sorte que notre nature puisse recevoir « grâce sur grâce ».

(à suivre…)

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