Saint Joseph et Marie (2)
Saint Joseph et Marie (2)
« Aime beaucoup saint Joseph, qui est véritablement puissant, si tu désires acquérir la vie intérieure. La vie intérieure consiste à fréquenter Dieu ; et personne n’a fréquenté plus intimement Dieu notre Seigneur et la Mère de Dieu que saint Joseph. Quand vous m’obligez à le répéter tous les jours, dans ces réunions, cela me remplit de joie » (A. Vazquez de Prada, Le fondateur de l’Opus Dei. Vie de Josémaria Escriva, vol. III, Les chemins divins de la terre, 2005, p. 737). Cela réjouit encore plus profondément Notre Dame de nous voir reconnaître l’excellence de saint Joseph, d’éprouver de la piété envers lui et d’avoir recours à son intercession. Marie ne peut que nous encourager à persister dans cette voie, car c’est le chemin de la vie avec Jésus, notre Sauveur, et le sentier qui conduit au Père, puisque « qui m’a vu a vu le Père » (Jean 14, 9). Marie aime incontestablement que nous mettions Joseph à l’honneur dans notre vie. (lire la suite) Elle nous y pousse elle-même, en se retirant dans l’ombre, parce que, à l’époque, c’est l’homme qui était le chef de famille, investi d’une grande autorité, tandis qu’elle, à ses propres yeux, elle n’est que « l’humble servante du Seigneur » (Luc 1, 48). Et la conscience de sa condition face à Dieu l’amène tout naturellement à se faire très discrète.Sainte Elisabeth s’exclame, sous l’emprise du Saint-Esprit : « Bienheureuse celle qui a cru à l’accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur » (Luc 1, 45). Elle vante la foi de Marie. Elle aurait pu aussi magnifier celle de Joseph. Certes, la réponse que Dieu a demandée à chacun d’eux n’est pas identique. Marie apporte un « oui » qui est l’adhésion sans réserve au plan de Dieu qui fait d’elle la Mère du Sauveur (Luc 1, 38). Le oui de Joseph est d’une autre nature, car sa mission est différente, puisqu’elle consiste à être « seulement » le père nourricier de Jésus. Après l’annonce de l’ange, « à son réveil, Joseph fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse » (Matthieu 1, 24). « Le messager s'adresse à Joseph en tant qu' « époux de Marie », celui qui, le moment venu, devra donner ce nom au Fils qui naîtra de la Vierge de Nazareth qui l'a épousé. Il s'adresse donc à Joseph en lui confiant les devoirs d'un Père terrestre à l'égard du Fils de Marie. « A son réveil, Joseph fit ce que l'Ange du Seigneur lui avait prescrit: il prit chez lui son épouse » (Matthieu 1, 24). Il la prit avec tout le mystère de sa maternité, il la prit avec le Fils qui devait venir au monde par le fait de l'Esprit Saint: il manifesta ainsi une disponibilité de volonté semblable à celle de Marie à l'égard de ce que Dieu lui demandait par son messager » (RC, n° 3). Et ce qu’il fit alors, cet empressement à accueillir Marie chez lui, est « pure obéissance de la foi », souligne le Vénérable Jean-Paul II (ibid., n° 4).
(à suivre…)
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