L’Amour de Dieu pour nous (2)
L’Amour de Dieu pour nous (2)
Cette grâce, en effet, Dieu l’« a répandue abondamment sur nous avec plénitude de sagesse et d’intelligence » (Éphésiens 1, 8), et « c’est par la grâce que vous êtes sauvés moyennant la foi. Et cela ne vient pas de vous : c’est le don de Dieu » (Éphésiens 2, 8). Un pur don.« Ainsi donc c’est affaire ni de qui veut ni de qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde » (Romains 9, 16). Il a fallu que notre Seigneur entre dans notre monde, prenne une chair mortelle comme la nôtre, accepte de souffrir et de mourir sur la Croix pour que nous soyons effectivement sauvés : (lire la suite) « De même, en effet, que par la désobéissance d’un seul homme tous les autres ont été constitués pécheurs, pareillement aussi par l’obéissance d’un seul tous les autres seront constitués justes » (Romains 5, 19).
Ce salut vient exclusivement de Dieu. « Cela ne vient pas non plus des œuvres, afin que nul ne puisse se glorifier. Nous sommes, en effet, son ouvrage, ayant été créés dans le Christ Jésus en vue des œuvres bonnes dont Dieu a établi le programme pour que nous le mettions en pratique » (Éphésiens 2, 9-10). « Sachez que Yahvé est Dieu : c’est lui qui nous a faits et nous lui appartenons ; nous sommes son peuple et le troupeau de son pâturage » (Psaume 100, 3).
Il en coûte sans doute à l’homme, spécialement à celui qui est rebelle, de reconnaître cette condition de créature et de devoir tout à Dieu. Mais ce n’est pas son refus qui change quoi que ce soit à la réalité. Nous avons été créés, souligne ici l’Apôtre, pour faire le bien, pour accomplir de bonnes œuvres comme le Christ, « qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de s’acquérir en le purifiant un peuple tout appliqué aux bonnes œuvres » (Tite 2, 14).
Puissions-nous nous appliquer effectivement à faire le bien en toutes circonstances, dans les différents milieux de notre vie.
(fin)
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