Un chant d’action de grâce (2)
Un chant d’action de grâce (2)
Depuis, toutes les générations répètent et chantent avec jubilation le Gloria in excelsis Deo, « gloire à Dieu au plus haut des cieux… » Et, dans les grandes occasions, l’Eglise entonne le Te Deum, que l’on récite également dans la liturgie des heures chaque dimanche et pour les solennités et les fêtes.Ce sont des hymnes liturgiques qui nous aident à élever notre cœur vers Dieu et à manifester notre gratitude pour tous ses bienfaits, dont beaucoup échappent à notre sagacité. « Savez-vous ce qu’est une hymne, demande saint Augustin ? C’est un chant à Dieu accompagné d’une louange. Si tu loues Dieu, mais sans chanter, ce n’est pas une hymne ; si tu chantes et que (lire la suite) tu ne loues pas Dieu, ce n’est pas non plus une hymne. Si tu loues, mais non Dieu, bien que tu loues en chantant, ce n’est pas une hymne. L’hymne est donc ces trois choses : un chant, une louange et pour Dieu. Par conséquent la louange de Dieu chantée est une hymne » (Enarrationes in Psalmos 148).
L’hymne nous permet de chanter à l’unisson avec l’Eglise, non en solitaire mais solidairement, en union avec les chants, les hymnes de jubilation et de louange des anges au paradis. C’est ainsi une unique et même louange qui, sous des formes diverses, s’adresse au Dieu trois fois Saint, sachant que « le ciel et la terre sont remplis de ta gloire ».
Soyons généreux dans notre reconnaissance, car nous ne remercierons jamais Dieu suffisamment. C’est chose impossible.
Tâchons du moins d’imiter Marie qui, tandis qu’elle attend la naissance de son Fils, notre Sauveur, entonne son Magnificat. « Comme Elle, nous ressentirons le désir de chanter, de proclamer les merveilles de Dieu, pour que l’humanité entière participe à notre bonheur » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 144).
(fin)
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