La montée de Jéricho (3)
Tous, partout et toujours, du moins les hommes de bonne volonté, parce que les autres, la Parole de Dieu glisse sur eux comme l’eau sur la pierre, tous éprouvent le côté apaisant du contact avec Dieu. « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; je ne la donne pas comme la donne le monde » (Jean 14, 27). Fort heureusement ! Car la paix des hommes est bien vite rompue et bien fragile, souvent trompeuse… Elle s’envole aussi rapidement que la colombe un rameau dans le bec qui est censée la représenter depuis l’arche de Noé (cf. Genèse 8, 11).
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Pratiquons l’« apostolat du repas » pour parler de Dieu à notre interlocuteur, pour lui donner raison de l’espérance qui est en nous (1 Pierre 3, 15) et pour ouvrir son intelligence aux « choses d’en haut, où le Christ demeure assis à la droite de Dieu » (Colossiens 3, 1). Nul doute que Jésus préside ce repas, comme à Béthanie, qu’il vient discrètement, de façon invisible, prendre la place qui lui revient, la place d’honneur, et que c’est lui qui oriente la conversation, pour qu’elle ait de la consistance, de l’épaisseur, qu’elle soit formatrice, positive. Pour que nos amis repartent en se disant : « Jamais homme n'a parlé comme cet homme » (Jean 7, 46). Non pas nous, mais le Christ par nous. ou, si nous préférons, l’Esprit de Jésus par notre bouche. Car dans ce contexte aussi s’applique l’annonce de notre Seigneur : « Ne vous préoccupez pas d'avance de ce que vous direz, mais dites ce qui vous sera donné à l'heure même ; car ce n'est pas vous qui parlerez, mais l'Esprit-Saint » (Marc 13, 11).
(suite : chez Simon le lépreux)
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