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samedi 27 juillet 2013

La résurrection de Lazare (9)

La résurrection de Lazare (9)

Il y aura une suite à ce miracle : le complot des Pharisiens pour faire mourir le Seigneur (cf. Jean 11, 45-57). « Parmi les Juifs, les uns s’extasiaient devant le miracle qui venait d’être accompli ; d’autres s’en allèrent l’annoncer aux Pharisiens. Que firent ces derniers ? Au lieu d’être ravis d’étonnement et d’admiration, ils cherchent le moyen de mettre à mort celui qui venait de rappeler un mort à la vie. Quelle démence ! Celui qui triomphe de la mort et lui fait rendre ses victimes, ils estiment pouvoir le livrer à la mort, et ils disent : ‘Que ferons-nous ? car cet homme opère beaucoup de prodiges.’ Ils le qualifient d’homme après une preuve aussi éclatante de sa divinité. ‘Que ferons-nous ?’ Ce que vous devriez faire, (lire la suite) ce serait de croire en lui, de le servir, de l’adorer, et de ne plus le regarder comme un homme. ‘Si nous le laissons en liberté, les Romains viendront et ruineront notre nation et notre cité.’ […] Et pourquoi, s’il vous-plaît ? Est-ce que Jésus prêchait la révolte ? Ne recommandait-il pas de payer l’impôt à César ? Lorsque vous vouliez le proclamer roi, n’est-il pas vrai qu’il s’est dérobé à vos recherches ? N’a-t-il pas mené un genre de vie complètement étranger à toute ambition, n’ayant ni habitation, ni rien de pareil ? – Ce langage, ce n’était pas la crainte qui le leur inspirait, mais la haine. Toutefois, ce à quoi ils ne s’attendaient pas leur arriva ; les Romains détruisirent leur capitale et leur nation, précisément parce qu’ils avaient mis à mort le Christ » (saint Jean Chrysostome, Homélies sur saint Jean 63, 1). Et cela continue, tout au long de l’histoire… « Je ne sais pourquoi tu t’affoles. — Les ennemis du Christ ont toujours été peu raisonnables. Après la résurrection de Lazare, ils auraient dû se rendre à l’évidence et confesser la divinité de Jésus. — Eh bien, non : tuons, dirent-ils, celui qui donne la vie ! Et aujourd’hui comme hier » (saint Josémaria, Chemin, n° 694). Mais nous nous arrêtons ici. Il y a tout lieu de penser que Marie a accompagné son Fils à Béthanie. Nous avons vu que les apôtres étaient du déplacement. Elle se réjouit donc de voir que Jésus a de bons amis sur lesquels il peut compter. Elle leur en est reconnaissante. Peut-être est-elle elle-même à l’origine de cette amitié. Qui sait ? À nous de lui demander de faire de nous de vrais amis de son Fils, de savoir l’accueillir comme il le mérite, de le fréquenter avec simplicité et humilité, avec une énorme confiance. (suite : la montée de Jéricho)

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